Gouvernement Barnier : Le NFP modifie la date de sa motion de censure, pour avoir un plus grand échoSportuneBébés et MamansMinutes Maison
L’idée est de gagner en visibilité dans le calendrier médiatique et politique. Les chefs du à l’Assemblée ont décidé jeudi, selon des sources parlementaires, que contre le serait déposée en fin de semaine prochaine plutôt que mardi, après la déclaration de politique générale du Premier ministre.
Les chefs des quatre groupes du NFP à l’Assemblée, LFI, PS, Ecologiste et social et Gauche démocrate et républicaine (GDR, communistes et ultramarins), se sont également entendus pour que la motion de censure soit défendue par un membre du groupe socialiste.
Si le projet de certains de membres de l’alliance de gauche était de la déposer immédiatement après la déclaration de politique générale du , mardi à l’Assemblée nationale, les leaders du NFP ont finalement fait le choix de la déposer plus tard, « probablement » jeudi ou vendredi, selon une source parlementaire confirmant une information de LCP.
Un détail qui a son importance pour la date de son examen. Le règlement de l’ impose qu’une motion de censure doit être discutée au plus tôt quarante-huit heures et au plus tard le cinquième jour de séance après son dépôt.
En dégainant quelques jours plus tard la gauche se donnerait ainsi toutes les chances que la motion soit examinée en début de semaine suivante (celle du 7 octobre), lui donnant un écho politique et médiatique plus important, d’autant que les leaders du NFP auront déjà pris la parole dans la foulée de la déclaration de politique générale.
« Si on la dépose le mardi on la défend le jeudi et on redit la même chose qu’on a dite deux jours avant », souligne un député socialiste, soucieux de voir la motion de censure coïncider avec la semaine où le gouvernement doit présenter le très inflammable budget de l’Etat.
Cette motion de censure, la première qu’affrontera Michel Barnier, aurait toutefois besoin des voix des députés du pour avoir une chance d’obtenir les 289 voix nécessaires et faire chuter le gouvernement dès le mois d’octobre. Un calendrier jusqu’ici écarté par les cadres du groupe de Marine Le Pen.