Gouvernement Barnier : Bruno Retailleau « regrette » l’impossibilité d’un référendum sur l’immigrationSportuneBébés et MamansMinutes Maison
C’est l’un des garde-fous de la Constitution. Certains sujets de société ne peuvent faire l’objet d’un en France et c’est le cas pour . Un blocage qui n’est pas du goût du nouveau ministre de l’Intérieur. « On ne peut pas faire en France […] malheureusement pour des raisons constitutionnelles […] de référendum sur l’immigration. Moi, je le regrette », a regretté sur LCI.
Interrogé sur son souhait personnel d’un tel référendum, il a répondu : « oui, mille fois oui », notant qu'« il faudrait d’abord réviser la » pour « permettre une extension du périmètre, du champ sur lesquels on peut consulter par référendum ».
Interviewé de son bureau, place Beauvau, le nouveau ministre a justifié ce souhait d’un référendum par le fait que « l’immigration est un des phénomènes qui a le plus bouleversé la société française depuis 50 ans, depuis un demi-siècle, sans que jamais les Français n’aient eu à se prononcer ». Jugeant que « l’immigration n’est pas une chance », le ministre a estimé qu' « il n’y aura [it] de maîtrise de l’immigration que si on a un plan d’ensemble ».
De nouvelles mesures sur l’immigration
Pointant « un maquis de règles juridiques », il s’est dit prêt à utiliser « tous les leviers », tout en se disant « respectueux » du Premier ministre qui doit faire sa déclaration de politique générale mardi et « annoncera un certain nombre de mesures ».
Bruno Retailleau a notamment cité la piste d’une extension de la durée maximale de la rétention pour les personnes soumises à une obligation de quitter le territoire français (OQTF). « On peut l’étendre de beaucoup, en doublant » à 180 jours, a-t-il jugé, mais « ce n’est pas suffisant ».
Il a également cité le sujet des expulsions, estimant qu'« on doit assumer un rapport de force » pour renvoyer les personnes dans leur pays d’origine, en citant « trois leviers » : l’octroi de visas, l’aide au développement et le commerce. Interrogé pour savoir s’il était pour la double peine, c’est-à-dire à l’expulsion systématique après que la peine a été purgée, il s’est par ailleurs dit « bien sûr » favorable.