Déficit public : Emmanuel Macron valide la taxe « exceptionnelle » sur les grandes entreprisesSportuneBébés et MamansMinutes Maison
a déclaré mercredi que la « taxation exceptionnelle sur les sociétés », proposée par le gouvernement de , était « bien comprise par les grandes entreprises », mais a précisé qu’elle devait rester « limitée ». Cette mesure vise à répondre à la dégradation des finances publiques françaises. Emmanuel Macron a toutefois averti que la solution ne devait pas consister en « un ajustement de court terme en coupant », ni en une excessive, en raison des faibles marges de manœuvre fiscales du pays.
Mardi, le a annoncé que les « grandes entreprises qui réalisent des profits importants » et les « Français les plus fortunés » seraient sollicités pour contribuer, au nom de la « justice fiscale », afin de réduire progressivement la dette publique française. Le déficit pourrait en effet atteindre 6 % du cette année, bien au-delà de l’objectif de 3 % fixé par l’Union européenne.
« Pas beaucoup de marge de manœuvre »
Lors de sa prise de parole, Emmanuel Macron a souligné que la France n’a « pas beaucoup de marge de manœuvre en matière de taxation », car elle est « numéro un ou deux en matière de fiscalité » en Europe. Le président a estimé que la priorité de l’économie française devrait être de renforcer « le taux d’activité des jeunes » et de diminuer le chômage, domaines dans lesquels l’Allemagne est plus performante. Il a aussi indiqué qu’il comptait poursuivre son action pour stimuler la compétitivité et la croissance économique. « Pour moi, la première priorité est l’échelle européenne », a-t-il toutefois précisé lors d’un forum à Berlin.
Lors de sa visite dans la capitale allemande, le chef de l’Etat a insisté sur le fait que l’Europe représente un levier clé pour « débloquer beaucoup de croissance et de potentiel », en plaidant notamment pour un « choc de simplification » des réglementations au sein de l’Union européenne. Selon lui, le dynamisme économique et l’innovation en Europe sont actuellement freinés par une trop grande complexité réglementaire, qu’il souhaite alléger afin de favoriser une meilleure compétitivité européenne.