« Les bizuteurs sont des petits nazillons, la répression doit être aussi forte que contre la délinquance de rue »SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Vingt-six ans que la loi l’interdit et pourtant le bizutage est toujours pratiqué. Par des , d’école de commerce, des Arts et métiers (appelé ici ), etc. « C’est scandaleux, enrage Ségolène Royal, invitée ce jeudi de « » présentée sur TV5 Monde, qui avait porté la loi pour l’interdire en juin 1998. C’est la question de la sécurité des élèves et notamment des filles. » Elle souligne : « C’est souvent une répression des filles avec des atteintes sexuelles. Quand elles abandonnent leurs études, ça fait moins de concurrence aux bizuteurs. »
Pour l’ancienne ministre déléguée à l’enseignement scolaire (juin 1997-mars 2000), « le revient car il y a de l’impunité. Quand j’étais en charge des responsabilités, à chaque rentrée universitaire, je faisais une instruction et disais : "Attention, s’il y a un bizutage dans votre établissement, c’est la direction qui sera immédiatement suspendue et les élèves bizuteurs seront radiés de l’école." La prévention se fait par des menaces de sanction. »
Ségolène Royal a une aversion profonde pour ceux qui pratiquent le bizutage. « C’est des petits nazillons issus des catégories privilégiées, ce ne sont pas des délinquants de rue , mais ce n’est pas moins grave. J’espère que que celle prônée contre la délinquance de rue. »