Futur Premier ministre : Que va-t-il se passer ces prochains jours dans la course à Matignon ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Les vacances sont finies, celles du pouvoir aussi. D’ici à quelques jours, un Premier ministre sera enfin nommé par . Dès ce vendredi ? Ce week-end ? Lundi ? Mardi ? Aucune date n’a été officiellement été annoncée. Mais l’Elysée l’a confirmé jeudi : la décision est imminente. Elle devrait tomber dans la foulée des divers entretiens que le chef de l’Etat va mener avec tous les partis : la plupart ce vendredi, puis le et le parti d’Éric Ciotti lundi.
Ne serait-ce que par politesse envers ses interlocuteurs, le président de la République devrait logiquement tous les rencontrer avant de trancher. A droite comme à gauche, on espère ensuite un dénouement rapide. La cheffe des écologistes l’a encore exhorté ce midi à donner « une réponse mardi ». Il n’empêche, Emmanuel Macron reste encore une fois le fameux « maître des horloges ». Sauf que la position est de moins en moins tenable. Gabriel Attal expédie les affaires courantes depuis désormais trente-huit jours, un record depuis l’après-guerre. Surtout, des voix s’élèvent, particulièrement à gauche de l’échiquier.
Castets « prête pour aller construire ces coalitions »
Le coordinateur de a parlé d’un « comportement d’autocrate », quand le patron du parti communiste utilisait le terme « putsch ». Plus mesuré, le président du groupe , , a exprimé son souhait de sortir « rapidement de cette situation qui n’est pas agréable ».
Alors, est-ce bien pour le début de semaine prochaine ? Oui… sauf si, encore une fois, le chef de l’Etat ne juge aucune personnalité capable de rassembler la « majorité la plus large et la plus stable ». C’est le cap qu’il s’est fixé depuis le 7 juillet et le deuxième tour des législatives. Il avait ensuite instauré une « trêve politique » pendant les Jeux olympiques et renvoyé cette nomination à l’issue de discussions entre les partis et les groupes parlementaires.
A date, plusieurs noms « d’élus » reviennent avec insistance. D’abord celui de , la candidate du Nouveau front populaire (NFP), la coalition arrivée en tête aux élections. La haute fonctionnaire, inconnue du grand public il y a encore un mois, a été la première reçue vendredi, avec les chefs du NFP. A sa sortie de l’Elysée, elle s’est dite « prête dès aujourd’hui pour aller construire ces coalitions, discuter avec les autres forces politiques pour essayer de trouver un chemin pour assurer la stabilité du pays ».
Bertrand, Barnier, Borloo, Cazeneuve aussi…
Elle semble la mieux placée à gauche. Mais une autre voie reste possible et dépendra du camp macroniste. Si une alliance naît à droite avec , , voire pourraient être appelés à former un gouvernement. Et si cette coalition s’organise à gauche, avec l’appui du Parti socialiste qui ferait alors exploser le NFP, pourrait revenir aux affaires.
Il sera alors ensuite temps de désigner un gouvernement, ce qui pourrait encore prendre quelques jours voire semaines… et de retourner au . L’an dernier, les députés s’étaient retrouvés dans l’Hémicycle le 25 septembre.