Budget 2025 : Yaël Braun-Pivet demande au gouvernement de ne « pas toucher aux petites retraites »SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Les préparatifs sur le prochain budget continuent d’agiter une coalition gouvernementale divisée sur la question. La présidente de l’Assemblée nationale , macroniste, a appelé dimanche à préserver les « petites retraites » du report de la réévaluation des pensions, l’une des mesures d’économies du gouvernement LR-Ensemble de .
« Il faut être attentif aux plus fragiles d’entre nous. Et donc concernant les , je pense qu’il ne faut pas temporiser sur leur indexation parce qu’on sait que les petits retraités ont du mal à boucler les fins de mois », a prévenu la députée Renaissance des Yvelines sur .
Michel Barnier « a raison de ne pas exclure » l’utilisation du 49-3
Le gouvernement envisage de reporter de 6 mois, du 1er janvier au 1er juillet 2025, l’indexation des retraites sur l’inflation, ce qui permettrait d’économiser 4 milliards d’euros sur les 60 milliards d’économies envisagées dans le budget. Mais le Michel Barnier s’est dit « ouvert » à d’autres solutions de la part des députés lors des débats budgétaires de l’automne. « Je pense qu’effectivement les retraités les plus aisés pourraient être mis à contribution […] mais je crois qu’il ne faut pas toucher aux petites retraites », a alerté Yaël Braun-Pivet, attachée à ne pas « précariser davantage » les retraités aux pensions les plus basses.
Le président insoumis de la commission des Finances de l’Assemblée, , s’est dit opposé à cette proposition gouvernementale, estimant que « les retraités doivent être exemptés ». « Baisser les revenus des retraités, c’est non seulement une injustice, mais c’est une ineptie économique », a-t-il poursuivi sur RTL. « Ça veut dire que vous enlevez quatre milliards à la consommation populaire ».
Sur les difficultés probables à faire adopter le budget 2025 par une Assemblée nationale fragmentée, Yaël Braun-Pivet a affirmé qu’elle « n’écart (ait) pas l’hypothèse où le budget pourrait être voté à l’Assemblée nationale ». Tout en restant consciente de la probabilité de voir le gouvernement utiliser l’article 49.3 de la pour le faire adopter sans vote, quitte à s’exposer à une motion de censure. Michel Barnier « a raison de ne pas l’exclure. C’est un outil qui est à sa disposition et si cela est nécessaire, il sera libre ou pas, c’est son appréciation, de l’utiliser », a-t-elle estimé.