Futur Premier ministre : « Il faut tourner la page Macron et Mélenchon », clame Raphaël Glucksmann
Il est une voix qui compte, désormais à gauche. a séduit 14 % des électeurs aux dernières élections européennes et ne veut pas s’arrêter là.
« Ma responsabilité, c’est d’abord de bâtir une force sociale-démocrate dominante intellectuellement, avec un projet crédible de transformation de la société, une force implantée dans tout le pays, qui soit en capacité de battre l’extrême droite aux prochaines élections nationales. On va s’y atteler dès cette rentrée à Place publique (son parti) », annonce-t-il dans une longue interview accordée au .
Le député européen le dit très clairement : la gauche doit rompre avec . « Je n’ai jamais cru à l’aplanissement magique des divergences extrêmement profondes que nous avons avec LFI, et j’ai dit dès le départ qu’il s’agissait à mes yeux d’une unité d’action électorale contre l’extrême droite », dit-il, lui qui ne veut pas non plus se rapprocher du camp macroniste. Non, il veut tracer sa voie, avec son parti.
« La social-démocratie française a trop longtemps été mangée sur son aile gauche par et sur son aile droite par . À Place publique et avec nos nombreux amis au sein du Parti socialiste, nous allons continuer à faire reculer les murs du macronisme et du mélenchonisme. Je veux rendre les sociaux-démocrates français fiers de leur histoire et de leurs principes », clame Raphaël Glucksmann, prêt plus que jamais « à tourner la page Macron et Mélenchon ».