Malgré le déficit de l’Etat, Macron défend le soutien atypique à la production cinématographiqueSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Dans un entretien à , a renouvelé son soutien aux aides financières qui perfusent le français. En 2023, la s'était interrogée sur le montant et le nombre d’aides financières accordées au cinéma français (une centaine), alors qu’un tiers des films bleu, blanc, rouge ont réuni moins de 20.000 spectateurs en 2019.
« Nous avons un système de prélèvements sur les recettes avec le CNC, qui a fait un travail extraordinaire », défend toutefois le président français dans la presse américaine, assurant être « attaché à ce modèle ». Balayant la question de la cherté de ce dernier, Emmanuel Macron salue un cinéma « qui a toujours résisté aux grandes crises, ce qui n’est pas le cas partout en Europe ».
Une « biodiversité créative »
S’il admet que le cinéma français a besoin « de populaires et destinés au grand public », il assure qu’il a aussi besoin de « films d’auteurs jeunes ou confirmés, qui attirent peut-être moins de monde en salles mais qui sont néanmoins très créatifs ». « Ce sont des films importants pour notre culture cinématographique […] Cette biodiversité créative est très importante parce qu’il ne doit pas y avoir un seul modèle, parce qu’il n’y a pas un seul public, et parce que la façon d’expliquer le monde, de le regarder, varie », explique-t-il.
Le président français affirme aussi son amour pour les films français, avec une préférence pour les années 1960 et 1970. Il cite ainsi Cent Mille Dollars au soleil, Le Deuxième Souffle ou Les Tontons flingueurs.