« La classe politique est machiste »… L’ex-Première ministre Elisabeth Borne règle ses comptesSportuneBébés et MamansMinutes Maison
«Je n’ai pas compris pourquoi j’ai été remplacée ». , Elisabeth Borne revient sur ses relations avec le président durant ses vingt mois à la tête du gouvernement, entre mai 2022 et janvier 2024. Une période compliquée qu’elle raconte aussi dans un livre intitulé Vingt Mois à Matignon. Et ça décoiffe !
Celle qui brigue la présidence du parti Renaissance n’a visiblement pas digéré son éviction du poste de Première ministre, en début d’année, et elle le fait savoir. Une de ses amies rapporte : « Elle a fait tout le sale boulot. Et le président l’a maltraitée ». Le décor est planté. a sorti la sarbacane et un des rares qui échappent au tir à distance, c’est l’actuel Premier ministre, , dont elle refuse de commenter la politique.
« Renvoyée en permanence à des codes masculins ! »
La députée du Calvados ne dédaigne cependant pas le tir groupé. « La classe politique est machiste ! En tant que femme, vous êtes en permanence renvoyée à des codes masculins », n’hésite-t-elle pas à déclarer au magazine. Concernant Emmanuel Macron, elle explique ne pas avoir « forcément compris sa décision » de la remplacer par Gabriel Attal.
« Je venais de rattraper un texte mal engagé [], et j’avais envie de continuer en portant des sujets qui me tenaient à cœur, comme la transition écologique ou l’égalité des chances », lance Elisabeth Borne.
Cette dernière, pourtant, n’enfonce pas son ancien patron. « Nous avons toujours eu des relations agréables dans l’échange », dit-elle en précisant : « Il ne fait pas de doute que nous n’avons pas le même caractère, le même vécu. »
« Une connaissance du pays »
Par ailleurs, elle estime que son expérience personnelle lui permet d’avoir « une connaissance du pays, pas de quelques arrondissements parisiens ». Encore une petite pique en passant. Puis une autre sur le « qui est apparue après mon départ », assure-t-elle.
« Comment est-il possible que Bercy ne sache plus estimer des recettes à partir d’une croissance donnée ? […] Je ne m’explique pas non plus le dérapage des dépenses publiques ces derniers mois », canarde l’élue.
Dans son livre, elle raconte aussi sa découverte d’un monde politique où « certains peuvent passer plus de temps dans les médias, à vous mettre des bâtons dans les roues plutôt qu’à agir ». L’hiver approche. La séance de rhabillage allait sans doute de soi.