Manuel Bompard presse « Mac Macron » de répondre à la proposition d’un gouvernement sans La France InsoumiseSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Samedi, le leader de Jean-Luc a ouvert la porte à un soutien de LFI sans participation à un hypothétique , pour que ce dernier ne soit pas censuré. « Le gouvernement de Lucie Castets, s’il ne comportait aucun ministre Insoumis, est-ce que vous vous engagez à ne pas voter la censure et à lui permettre d’appliquer le programme pour lequel nous sommes arrivés en tête des élections législatives ? », a demandé l’ancien candidat à la présidentielle.
Et ce dimanche, . « J’ai pas bien entendu la réponse à cette question », a insisté dimanche matin le coordinateur national de La France insoumise lors du discours de clôture des universités d’été. « Les députés macronistes craquent », a ajouté le dirigeant de la formation de gauche radicale, citant le cas de l’élu du Jean-René Cazeneuve, qui avait ironisé sur X : « Pas de ministre LFI, pas de propositions LFI dans le programme et plus de LFI à l’Assemblée nationale. Là oui, on commence à être bien… ».
« Mobilisation » dans la rue et « destitution »
« Il a oublié de proposer de fermer l’ et de confier directement les pleins pouvoirs à Macron », a répliqué Manuel Bompard, qui, pendant son discours, a renommé l’actuel locataire de l’Élysée en « Mac Macron », en référence au président de la IIIe République Mac Mahon. En cas de nomination d’une autre personne que Lucie Castets, la réponse des Insoumis sera « censure » du nouveau gouvernement, « mobilisation » dans la rue, et « destitution » du , a prévenu Manuel Bompard, ce dernier cas de figure restant pour l’instant très peu probable.
« Nous avons dépassé le temps maximal d’un gouvernement démissionnaire qui, sous la IVe République, était un record établi à 38 jours. Or, nous sommes aujourd’hui à quarante jours et Emmanuel Macron n’a toujours pas nommé Lucie Castets à Matignon », a pour sa part déclaré la cheffe des parlementaires insoumis Mahilde Panot.
Son groupe parlementaire saisira « dès le début de la semaine prochaine le , qui devra répondre à une question simple : est-il possible d’être député parlementaire en étant en exercice et en faisant partie du gouvernement ? », a-t-elle par ailleurs annoncé, en référence aux ministres démissionnaires qui ont été élus aux législatives anticipées de juillet.