80e anniversaire de la libération de Paris : « Etre Français, c’est être ensemble », assure MacronSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Une messe, un défilé, une pluie d’hommages. Paris a célébré dimanche . Le 25 août 1944, Après plus de 1.500 jours d’occupation et une folle semaine de grèves, barricades et combats de rue menés par la Résistance intérieure, la capitale était libérée, plus de huit mois avant la fin de la en .
« Paris fut libérée par tous ceux qui partageaient une certaine idée de la France. Tous différents parce que venus de 100 horizons, porteurs de 1.000 contradictions, mais rassemblés au sein d’une grande coalition, unis par un seul credo », a souligné Emmanuel Macron dans son discours. « Par-delà toutes les divisions, toutes les contradictions, être , c’est être ensemble. Libres, fidèles aux grandes choses faites, et déterminés à continuer d’en faire ensemble », a poursuivi le chef de l’Etat.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a, elle, estimé que la célébration de la libération de la capitale était « plus qu’une simple commémoration » : il s’agit de mettre en lumière un « héritage vivant, fait de personnes et d’actes salutaires, qui doit sans cesse nous rappeler le prix des combats pour la liberté ».
De Gérard Larcher à Jodie Foster
Parmi quelque 1.200 personnes conviées figuraient des descendants de combattants, des officiels étrangers et des responsables politiques, dont le , plusieurs membres de son gouvernement démissionnaire et les présidents de l’Assemblée nationale et du .
L’actrice américaine Jodie Foster et le pensionnaire de la Comédie-Française Birane Ba ont lu des textes racontant ces jours décisifs de l’été 44. Le chœur de l’armée française a entonné les poignants chants des partisans et des marais, mais aussi le joyeux refrain du film Paris brûle-t-il ?. Un passage des avions de la Patrouille de France dans le ciel parisien a conclu la cérémonie, exactement au moment où résonnaient les derniers accords de la .
Enfin, , née en Espagne et dotée de la double nationalité franco-espagnole, a rendu hommage dimanche à ces « Républicains venus d’ » qui « montrent que la condition humaine ne souffre d’aucune frontière ».