« Si j’avais été homosexuelle, je n’aurais pas eu de problème pour le dire », déclare Élisabeth BorneSportuneBébés et MamansMinutes Maison

«Je n’ai vraiment pas compris », a affirmé la députée Renaissance mercredi sur . L’ancienne Première ministre a confié qu’elle trouvait « incroyable que l’on puisse imaginer » qu’elle aurait « pu être et ne pas le dire », alors qu’elle était interrogée sur des rumeurs qui ont jalonné son parcours politique.

« Il y a des tas de femmes et hommes politiques qui n’ont aucun problème pour dire qu’ils sont homosexuels », a-t-elle poursuivi, assurant que si elle l’avait été, elle n’aurait « pas eu de problème pour le dire. » « Mais il y a des petites rumeurs qui continuent », a regretté l’ancienne Première ministre qui, lorsqu’elle était à la tête du , se montrait soucieuse de préserver sa vie privée. Elle a estimé qu’il s’agissait des « aléas de la vie politique ».

Elle dénonce le sexisme en politique

Son successeur à Matignon s’était réjoui, dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale en janvier dernier, de « pouvoir être Premier ministre en assumant ouvertement son homosexualité ».

Dans un livre publié mercredi (Vingt mois à Matignon, éditions Flammarion), Élisabeth Borne revient sur son expérience du pouvoir, marquée par les douloureuses réformes des retraites et de l’immigration. Elle y dénonce notamment le en politique. « Ça n’a pas été facile », a-t-elle confié. « On a l’impression qu’il y a deux catégories de Premiers ministres, les hommes, et les femmes », a regretté Élisabeth Borne.

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