NFP : Fabien Roussel ne se représentera pas à une élection « dans une alliance avec LFI », indique le chef du PCFSportuneBébés et MamansMinutes Maison
«Si je devais me représenter, ce ne serait pas dans une alliance avec », a fait valoir jeudi le , qui a perdu son siège de député du en juin, précisant que cette position « n’engage que (lui) », dans un entretien au . « Si j’avais pas fait cette alliance, j’aurais conservé mon poste », estime le numéro un du PCF, partie prenante du (NFP) mis en place au lendemain de la avec le , et LFI pour mener la bataille des législatives.
« Cet accord NFP, il fait élire dès le premier tour [Sandrine] Rousseau [à Paris] et battre Roussel. Ça doit nous interroger », poursuit le candidat malheureux à la présidentielle de 2022, selon qui « l’alliance, telle qu’elle a été construite, ne permet pas de gagner ».
« Elle permet des grands scores dans les grandes villes, mais des petits dans la ruralité et les sous-préfectures. Elle a même fait voter ! », tacle celui qui s’est incliné face à un candidat lepéniste dès le premier tour des législatives, dans une circonscription pourtant tenue par le PCF depuis 1962.
LFI, un « repoussoir dans la ruralité », estime Roussel
Fabien Roussel assure en outre recevoir de nombreux témoignages lui disant « Fabien, on t’aime ; mais , on n’en veut pas », selon lui notamment en raison du « combat identitaire » mené par LFI, à la fois « sésame dans les banlieues » mais « repoussoir dans la ruralité ».
« Je ne rejette pas en bloc l’union de la gauche, mais on doit bien la soupeser car on peut la construire différemment », ajoute le leader communiste, qui dit « se poser des questions » quant à la sortie « du principe de la candidature unique, aux législatives comme à la présidentielle ». « Je dis bien que je m’interroge », insiste-t-il.