Divisée, l’Assemblée rejette le nouveau malus des voitures diesel et essenceSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Le durcissement pour les voitures thermiques ne devrait pas voir le jour. Ce samedi, l’Assemblée nationale a voté contre le projet du gouvernement visant à appliquer un nouveau malus pour les véhicules roulant au diesel ou à l’essence . « Le est une injustice sociale qui frappera les véhicules d’entrée de gamme », avait pesté Éric Ciotti, leader de l’Union des droites et partenaire de l’extrême droite.
Pour s’opposer à ce projet, l’Assemblée nationale a vu d’étranges alliances de partis. Sans surprise, le RN, qui portait cet amendement, les ciottistes et les Républicains ont voté contre. Mais c’est aussi grâce à l’appui des socialistes et des communistes qu’ils ont pu l’emporter par 128 voix contre et 90 voix pour.
Les macronistes, les écologistes et les insoumis espéraient quant à eux maintenir cette disposition dans le projet de budget 2025 actuellement examiné à l’Assemblée. « Cet article va plutôt dans le bon sens, mais il faut utiliser ces recettes non pas pour renflouer les caisses de l’Etat, mais bien pour financer la transition écologique », avait plaidé la députée écologiste Éva Sas. En vain.
Carlos Tavares estime que c'est « une erreur »
Le projet de loi finances prévoyait de réformer deux malus auto payés par les automobilistes au moment de l'immatriculation du véhicule : le malus CO2 et le malus au poids, qui voient tous deux leurs seuils de déclenchement abaissés. « Je pense que c'est une erreur, c'est une double peine, il n'est , c'est une pénalité pour la liberté de mouvement des classes moyennes, 70% de nos concitoyens ont besoin de leur voiture pour leur vie de tous les jours, notamment pour aller travailler », avait critiqué Carlos Tavares, patron de Stellantis.