Budget 2025 : Bayrou dénonce l’absentéisme « inadmissible » des députés (de son camp)SportuneBébés et MamansMinutes Maison
une nouvelle fois grognon. L’absence de nombreux députés, en particulier de la majorité, lors des débats budgétaires à l’Assemblée est « inadmissible », a dénoncé dimanche le patron du , jugeant que le recours du gouvernement à l’arme 49.3 va s’avérer « vital ». « Avoir des parlementaires qui considèrent […] qu’ils ont mieux à faire qu’être présents à leurs bancs à l’, c’est purement et simplement inadmissible », a déclaré Bayrou sur .
Le du Mouvement démocrate a notamment jugé « criminelle » et « indéfendable » la faible présence des élus du camp gouvernemental lors du vote sur l’enveloppe allouée à l’Union européenne, d’abord rabotée par le Rassemblement national, puis rejetée par la gauche.
« Il n’y a pas d’excuses à invoquer »
« On n’a pas seulement des droits lorsqu’on est parlementaire. On a des devoirs et le devoir d’un parlementaire est de siéger sur ces bancs à l’Assemblée. Et il n’y a pas d’excuses à invoquer », a insisté Bayrou.
Au même moment, le député macroniste Roland Lescure () a expliqué au Grand Jury RTL-M6-LeFigaro-PublicSénat que le fait de « siéger face à une alliance des contraires qui vous défait régulièrement » rend « plus difficile d’être complètement mobilisé ».
Et la présidente de l’Assemblée, , a souligné sur France 3 que chaque député « est libre de son vote (et) de son activité » et que « beaucoup de s ne sont pas dans l’hémicycle parce qu’ils sont simplement en commissions », où d’autres textes sont examinés en parallèle.
Le 49.3 « une arme justifiée »
Faute de majorité présente pour voter la loi, Bayrou a prédit « avec certitude » que « ce qui sera retenu » dans le budget « c’est ce que le gouvernement considérera comme étant acceptable », via un recours au 49.3, une « arme très puissante et très justifiée » dont « on va s’apercevoir dans les prochains mois que c’est vital ».
Le gouvernement peut décider d’actionner le 49.3 cinq fois par texte, au risque d’une litanie de motions de censure, comme l’a fait l’ancienne Première ministre en 2022 et 2023. Il peut aussi jouer sur les délais constitutionnels ou des votes de rejet à l’Assemblée pour n’utiliser cette arme qu’une seule fois par texte lors du vote final.