Futur Premier ministre : Emmanuel Macron écarte la piste du NFP au nom de la « stabilité institutionnelle »SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Exit, l’hypothèse d’un gouvernement de gauche emmené par , même « débarrassé » de ministres insoumis La sentence d’ est tombé lundi soir via un communiqué de l’Elysée.
« Au terme des consultations, le président de la République a constaté qu’un gouvernement sur la base du seul programme et des seuls partis proposés par l’alliance regroupant le plus de députés, le , serait immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes représentés à l’Assemblée nationale. Un tel gouvernement disposerait donc immédiatement d’une majorité de plus de 350 députés contre lui, l’empêchant de fait d’agir », indique la présidence de la République, soucieuse de la « stabilité institutionnelle » du pays.
Un appel à une coalition avec le centre
Le feuilleton Matignon est donc reparti pour durer, cinquante jours après le 1er tour des provoquées par la dissolution de l’Assemblée nationale. Vers où, le chef de l’Etat va-t-il maintenant se tourner pour trouver un Premier ministre ? Vers le centre apparemment. « Les échanges avec le groupe LIOT et les partis EPR [Renaissance], Modem, Horizons, les Radicaux et UDI ont dessiné des voies de coalition et de travail commun possibles entre différentes sensibilités politiques », précise en effet l’Elysée. « Ces groupes se sont montrés ouverts à soutenir un gouvernement dirigé par une personnalité qui ne serait pas issue de leurs rangs. Le Parti socialiste, les écologistes et les communistes n’ont à ce stade pas proposé de chemins pour coopérer avec les autres forces politiques, ajoute l’Elysée. Il leur appartient désormais de le faire. »
Dès ce mardi 27 août, « un nouveau cycle de consultations avec les responsables des partis et des personnalités se distinguant par l’expérience du service de l’État et de la République reprendra ». La fumée blanche risque vraiment de se faire attendre, à une semaine de la rentrée des classes.