Futur premier ministre : La gauche furieuse après le refus de Macron d’un gouvernement NFPSportuneBébés et MamansMinutes Maison

«Un coup de force antidémocratique », « une honte » : les leaders de la gauche ont dénoncé ce lundi soir , qui a à un gouvernement mené par .

Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a dénoncé sur BFMTV « un coup de force antidémocratique inacceptable » et a indiqué qu’il entendait bien mettre à exécution la menace d’engager une procédure de destitution d’Emmanuel Macron.

Le patron des communistes Fabien Roussel a pour sa part appelé à une « grande mobilisation populaire » face au choix du chef de l’Etat, qualifié de « honte » par la patronne des écologistes Marine Tondelier. « Le peuple doit écarter Macron, au nom de la démocratie. Le chaos, l’instabilité, c’est lui », a martelé le député de gauche François Ruffin.

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a de son côté jugé sur X que le président venait de « créer une situation d’une exceptionnelle gravité », appelant à une « réplique populaire et politique rapide et ferme ».

Bien que sous pression de l’alliance de gauche, qui a le plus grand nombre de députés mais reste loin de la majorité absolue, Emmanuel Macron a refusé ce lundi d’installer à Matignon Lucie Castets, la haute fonctionnaire choisie par le NFP.

« Un gouvernement sur la base du seul programme et des seuls partis » qui le composent « serait immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes représentés à l’Assemblée nationale », et « la stabilité institutionnelle de notre pays impose donc de ne pas retenir cette option », a déclaré l’Elysée dans un communiqué.

Ce lundi après-midi, Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire et chef des députés du parti présidentiel, avait confirmé une « censure inévitable » pour tout gouvernement autour du programme du seul NFP.

Quant à l’initiative de Jean-Luc Mélenchon, qui avait semblé ouvrir la porte à un soutien à un gouvernement dirigé par Lucie Castets sans participation de ministres de LFI, elle n’y change rien : c’est un « simulacre d’ouverture », a balayé Gabriel Attal.

Les autres mouvements alliés d’Emmanuel Macron, ainsi que la droite et l’extrême droite, avaient dit la même chose.

Faute d’alternative viable, le chef de l’Etat va lancer dès mardi « un nouveau cycle de consultations » pour trouver un Premier ministre, avec les responsables des partis et « des personnalités se distinguant par l’expérience du service de l’État et de la République », a annoncé la présidence, sans fournir de précisions sur ces interlocuteurs ni sur le programme.

Mais hors de question de s’y rendre, ont déjà prévenu les partenaires du NFP, qui n’entendent discuter que sur la base d’un gouvernement dirigé par Lucie Castets.

Le calendrier est serré : Emmanuel Macron, qui a plusieurs rendez-vous diplomatiques cette semaine, doit participer mercredi à la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques avant de s’envoler pour une visite en Serbie jeudi et vendredi.

Or, son choix devient urgent alors que Gabriel Attal gère les affaires courantes à Matignon depuis déjà 41 jours, du jamais-vu depuis l’après-guerre. Et que le temps presse pour présenter un budget avant le 1er octobre.

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