Premier ministre : Pouvez-vous citer TOUS les noms qui ont circulé ces dernières semaines pour Matignon ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Ils sont presque plus nombreux que les entraîneurs à l’ces dernières années. Alors que le cap des cinquante jours sans nouveau approche à grands pas, poursuit ses concertations et la fumée blanche se fait toujours attendre.
Au dernier pointage, c’est , le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), qui fait figure de favori. Mais méfiance, car la liste des prétendants - candidats supposés - candidats malgré eux qui sont arrivés sur la table depuis juillet est longue. Pourriez-vous tous les citer ? On parie que non.
Jean-Luc Mélenchon. Evacuons d’entrée l’éléphant dans la pièce : l’hypothèse Mélenchon à Matignon n’a jamais vraiment vécu. L’intéressé disait pourtant avant les législatives qu’il était « bien évidemment » prêt à devenir Premier ministre en cas de victoire. Mais les autres formations de gauche ont très vite écarté son nom après le 7 juillet.
Olivier Faure. Le 9 juillet, deux jours après le second tour des législatives, le patron du PS déclare : « Je suis prêt à assumer cette fonction [de Premier ministre] ». Il n’y aura pas de suite.
Huguette Bello. Peu après le scrutin, le Nouveau Front populaire s’arrache les cheveux pour proposer un(e) candidat(e). Huguette Bello, présidente de la région La Réunion, est mise en avant, mais le PS n’approuve pas l’idée. le 14 juillet.
Laurence Tubiana. C’est au tour de la haute fonctionnaire d’apparaître, poussée par , les écologistes et les communistes. Mais cette fois, c’est LFI qui bloque. Le 22 juillet, renonce : « Tout cela ne me semble plus mener à l’apaisement dont nous avons tant besoin », justifie-t-elle.
Lucie Castets. Avec Léon Marchand, c’était l’autre star de l’été. Le 23 juillet, le NFP se met enfin d’accord : ce sera sa tête d’affiche. Une heure plus tard au JT, Macron balaie une première fois l’idée. Mais Castets persiste et. Las, le 26 août, Emmanuel Macron ferme définitivement la porte.
Valérie Pécresse. Mi-août, alors que les Jeux olympiques ferment leurs portes, le nom de la présidente de la région Ile-de-France émerge. L’ancienne candidate à la présidentielle et les macronistes se congratulent de la réussite des JO… le signe d’un rapprochement politique ? L’hypothèse n’a pas été plus loin.
Karim Bouamrane. Fin août, le président lance les grandes manœuvres pour enfin sortir de l’ornière. Sur la liste des « possibles », c’est l’heure du maire socialiste de Saint-Ouen. S’il se dit « en capacité » d’accéder à Matignon, Karim Bouamrane coupe assez vite l’élan. « Je ne suis pas candidat », assène-t-il le 30 août.
Didier Migaud. Autre nom qui circule fin août, celui de Didier Migaud, le président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Sans que le feuilleton ne rebondisse.
Ségolène Royal. Mais pourquoi ne pas y avoir pensé avant ? Le 29 août, l’ancienne candidate à l’Elysée n’y va pas par quatre chemins : « Oui, je suis disponible », annonce-t-elle. Trois jours plus tard, elle donne même les contours de son futur gouvernement, avec Dupond-Moretti, Bertrand, Nunez ou Delga. Et depuis ? Rien.
Bernard Cazeneuve. Cette fois, c’est sûr, c’est lui : le 2 septembre, fait sa rentrée en étant reçu à l’Elysée. De gauche mais pas trop, ennemi des insoumis, il pourrait être le joker tant attendu… on attend toujours.
Thierry Beaudet. Dans la journée du 2 septembre, le patron du Cese qui tient la corde. Un profil technique inconnu du grand public qui permettrait à Emmanuel Macron de faire une Castex-bis. Mais l’hypothèse perd du crédit au fil des heures.
Laurent Berger. Ce 3 septembre, plusieurs médias indiquent que l’ancien leader de la CFDT a été approché par l’Elysée la semaine dernière, mais a décliné la proposition. Ce même Laurent Berger était déjà cité par Raphaël Glucksmann… en juin dernier.
Xavier Bertrand. Et pourquoi, au final, ne pas se tourner vers la droite ? Reçu lui aussi le 2 septembre à l’Elysée, le fait désormais figure de favori. Sera-t-il l’élu ? On a arrêté les pronostics depuis bien longtemps.