Qui pour remplacer Laurent Wauquiez à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison
C’est l’un des secrets les mieux gardés depuis quelques semaines. Qui va remplacer à la tête de la région ? en juillet dernier, l’intéressé a été contraint de démissionner de la présidence du conseil régional en raison de la loi sur le non-cumul des mandats. Son successeur doit être désigné ce jeudi matin en assemblée plénière.
Nul doute qu’il sera issu des rangs de la droite, tant elle dispose d’une écrasante majorité. Toutefois, les paris restent ouverts. Voici les candidats pressentis dans la course aux pronostics, même si aucun d’entre eux ne s’est officiellement déclaré.
Fabrice Pannekoucke, nouveau dauphin ?
Son nom est sorti à la dernière minute. L’intéressé, vice-président en charge de l’agriculture et maire de Moûtiers, commune de 3.500 habitants en Savoie, a été adoubé par Laurent Wauquiez. Ce choix, qui a fuité à la veille du scrutin dans la presse régionale et a été confirmé par une source régionale à l’AFP, est plutôt une surprise. « Nous craignons qu’il ait un fil à la patte avec Laurent Wauquiez qui dirigera la Région depuis Paris », estime Johann Cesa, vice-président du groupe socialiste. « On n’est pas naïf, Laurent Wauquiez va garder la mainmise sur la Région car ça lui sert de carte de visite pour 2027 » et la présidentielle, abonde Michèle Morel du groupe RN.
Nicolas Daragon, le « grand argentier »
Le (Drôme), qui occupe le poste de deuxième vice-président à la région et qui a en charge les finances, fait clairement partie des favoris, malgré sa discrétion sur le sujet. Le « grand argentier » de la collectivité, c’est lui. Un avantage sur le papier puisque Auvergne-Rhône-Alpes a la réputation d’être la « région la mieux gérée de France », ce que répète régulièrement Laurent Wauquiez. Qualifié dans les rangs de la majorité d'« homme fiable » et « loyal », Nicolas Daragon dispose d’une grosse cote de popularité. Reste à savoir s’il sera prêt à quitter la mairie de qu’il dirige depuis dix ans à seulement deux ans des municipales ?
Stéphanie Perrod, la mieux placée ?
Première vice-présidente de la région, elle assure déjà l’intérim depuis quelques semaines. Son élection serait une suite logique et « l’assurance pour Laurent Wauquiez de garder la main à distance sur la collectivité », observe un élu de la majorité car « elle lui doit tout ». Louée pour « son mordant » et sa combativité, l’intéressée, qui a l’avantage d’avoir déjà présidé l’assemblée régionale à plusieurs reprises, semble prête pour le poste. A en croire la presse locale, elle aurait les faveurs des élus régionaux, même si « son répondant » ne fait pas l’unanimité dans les rangs de l’opposition.
Brice Hortefeux, l’outsider ?
L’ancien député européen et ex-ministre de l’Intérieur est certainement le candidat le plus connu au niveau national. Mais cela ne fait pas de lui un favori. Si son nom a fait, un temps, l’objet de spéculations, il ne semble pas aujourd’hui le mieux placé pour l’emporter. Pourtant, il pourrait faire rayonner d’avantage le , dont il est conseiller régional depuis plus de trente ans et si cher à Laurent Wauquiez.
Une surprise ?
Parmi les noms qui ont circulé depuis ces dernières semaines figure celui de Frédéric Aguilera, le maire de Vichy et vice-président en charge des transports. Là encore, il ne part pas favori mais pourrait créer la surprise tout comme Renaud Pfeffer, le maire de Mornant (Rhône) et vice-président à la sécurité. Lui aussi est un fidèle de Laurent Wauquiez. Loué par son dynamisme et ses initiatives, comme la mutuelle communale qu’il a instaurée dans sa ville, il incarne l’une des figures de la droite lyonnaise.