Premier ministre : Quand le Savoyard Michel Barnier a obtenu l’obtention des JO d’hiver d’Albertville de 1992SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Soixante jours après le second tour des élections législatives, Michel Barnier comme Premier ministre. Ce Gaulliste de 73 ans a déjà unederrièe lui qu’il a commencée en 1973, comme conseiller général de France, à 22 ans.
Quatre ans plus tard, en 1978, il devient le plus jeune député de l’Assemblée nationale en étant élu de , « son pays », comme il l’a encore qualifiée Ce montagnard s’est d’ailleurs très vite investi pour avoir les Jeux olympiques d’hiver de 1992 en France. On rembobine.
Barnier engagé depuis 1982 dans l’orga des JO d’hiver
Michel Barnier a raconté lors d’un entretien avec publié en 2022 que son histoire avec les JO d’hiver avait commencé dès 1982, quand Claude Collard, président du Comité national olympique et sportif français « l’a trouvé à l’Assemblée nationale », où il est « jeune député ».
Le président du CNOSF, passionné par le ski, lui suggère de « lancer la candidature des Jeux olympiques pour les 3 Vallées en 1992 ». Convaincu par l’idée, Michel Barnier s’engage dans cette aventure avec Jean-Claude Killy, triple champion olympique de ski alpin en 1968 à Grenoble, après avoir mangé une « fondue ou une raclette » au Fornet, à Val d'Isère.
Ainsi, lorsque Michel Barnier devient président du conseil général de Savoie la même année, il lance un comité de candidature avec les moyens du département. « Une équipe se crée avec Rémy Charmetant, responsable des sports pendant les Jeux. Jusqu’en 1984, on est un peu artisanaux, volontaires mais cow-boys », a-t-il dit au journal sportif.
« Le CIO vote Albertville »
Quatre ans après s’être lancé dans le projet, vient le moment de défendre la candidature de la France, appuyée par Jacques Chirac, maire de Paris et Premier ministre à l’époque, à Lausanne devant le Comité international olympique.
C’est le 17 octobre 1986 que le CIO attribue officiellement les JO d’hiver à Albertville, qui a terminé face à Sofia au cinquième tour. Michel Barnier a raconté à L’Equipe : « Nous étions six candidats [Falun, Lillehammer, Cortina d’Ampezzo, Sofia, Anchorage et Berchtesgaden] et nous sommes élus au cinquième tour. On reste avec Sofia parce que tout le bloc communiste […] vote comme un seul homme pour Sofia, bien que je sois allé les voir les uns après les autres dans leur pays… Avant le vote, on ne savait pas si on allait gagner. »
Michel Barnier, président du comité d’organisation des JO d’hiver
Après l’officialisation de l’organisation des JO d’hiver de 1992, Michel Barnier s’est retrouvé à piloter le comité d’organisation exécutif. Et pendant un an, il a même été « tout seul à présider » après la démission de Jean-Claude Killy en 1987, estimant qu’il y avait trop de stations dans le projet. Le Savoyard a réussi à faire revenir le champion olympique en faisant « ce qu’il voulait faire », notamment, regrouper les épreuves de ski alpin femmes à Méribel, celles des hommes à Val d'Isère.
Et le 8 février 1992, à 18 heures, les JO d’hiver ont été ouverts. « Nous restons fiers avec Jean-Claude Killy et 8.000 volontaires d’avoir respecté notre contrat », , trente ans plus tard, le nouveau Premier ministre.