Michel Barnier Premier ministre : La gauche, ulcérée, dénonce un « déni de démocratie »SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Rien à voir avec la jeunesse et le renouveau qu’aurait pu incarner une . Sans surprise, la nomination de à Matignon déclenche la fureur de la gauche. « L’élection a été volée aux Français », a tempêté, quelques minutes à peine après l’annonce, un remonté comme un coucou. « Un Premier ministre qui est nommé avec la permission et peut-être sur la suggestion du Rassemblement national », a jouté le leader des insoumis, appelant dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux « à la mobilisation la plus puissante que possible » samedi.

Michel Barnier a déjà volé une élection.

Après le vote contre la Constitution européenne en 2005, il a préparé le vote du même texte au Congrès du Parlement.

Il a voté contre la décriminalisation de l'homosexualité. Quel est le sens d'un tel message ?#PremierMinistre pic.twitter.com/W5i2gjWweE

— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 5, 2024

non plus. , le premier secrétaire du Parti socialiste, dénonce sur le réseau X « déni démocratique porté à son apogée » avec « un Premier ministre issu du parti qui est arrivé en 4e position et qui n’a même pas participé au front républicain ». Il ne dispose « ni de la légitimité politique, ni de la légitimité républicaine », souligne-t-il.

« Une vaste pièce de guignol »

Même sentiment chez Marine Tondelier, la patronne des écologistes. « Le président a envoyé valser le Front républicain, il n’a fait que faire les yeux doux à l’extrême droite, il a été chercher toujours plus à droite sur l’arc politique », écrit-elle, sur X aussi, « extrêmement inquiète de ce qui vient de se passer ».

Le chef des communistes Fabien Roussel a pour sa part critiqué dans un communiqué « le choix de la droite pour poursuivre la politique du président » et son objectif « clair » : « la construction d’une coalition avec les députés de son camp qui a été battu et la complicité du Rassemblement national pour appuyer la politique menée ».

Pour la députée écologiste Sandrine Rousseau, Emmanuel Macron est « en passe de transformer la démocratie en une vaste pièce de guignol. Cela aura un coût, et sans doute, élevé ».

Bienveillance du RN ?

« C’est la certitude que rien ne changera », note enfin le député ex-insoumis François Ruffin sur X, en demandant : « Michel Barnier va-t-il revenir  ? Rétablir l’ISF ? Non, bien sûr que non : Macron l’a choisi à ces conditions. Donc nous le censurerons ».

La nomination de Michel Barnier devrait permettre à son gouvernement d’avoir le soutien du groupe LR à l’Assemblée. Car, contrairement à Xavier Bertrand, Michel Barnier n’est pas un obstacle aux ambitions présidentielles de Laurent Wauquiez. Il pourrait aussi, dans un premier temps, profiter de la bienveillance du RN puisque Jordan Bardella a annoncé qu’il jugera « sur pièce » son discours de politique générale. A gauche, il sera beaucoup plus difficile de trouver des députés ouverts à celui qui passe pour un homme de consensus. Mais qui est de droite, comme Nicolas Sarkozy l’avait appelé de ses vœux.

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