Mpox : Près de 200.000 doses de vaccins acheminées en République démocratique du Congo, épicentre de l’épidémieSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Une bonne nouvelle, dans l’épicentre de l’épidémie. Les , donnés par l’Union européenne et fabriqués par un laboratoire danois, sont arrivés jeudi en République démocratique du Congo (RDC), qui doit recevoir au total 200.000 doses cette semaine.
« Les vaccins sont bien arrivés en RDC. Ils sont maintenant en route vers les espaces de stockage et la campagne de vaccination devrait commencer à la fin du mois selon le gouvernement congolais », a confirmé à l’AFP Laurent Muschel, directeur de l’Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) mise en place lors de la pandémie de Covid-19.
Plus de 500.000 doses données par l’UE et les Etats membres
Le ministre de la Santé congolais Samuel-Roger Kamba était présent. Selon Laurent Muschel, également à l’aéroport jeudi, plus de 560.000 doses au total seront données par l’UE et ses Etats membres mais « on espère qu’il y en aura plus encore », a-t-il précisé. Ces donations seront ainsi que d’autres pays du continent infectés par le virus.
Ce vaccin, le seul homologué à ce stade en Europe et aux Etats-Unis, est uniquement à destination des adultes. Des essais sont actuellement menés pour un potentiel usage sur les enfants de plus de douze ans.
Plus de 20.000 personnes infectées en RDC depuis janvier
Un autre vaccin contre le mpox est autorisé au Japon, qui a aussi promis un nombre important de doses à la RDC. Le vaste pays d’Afrique centrale a enregistré depuis janvier plus de 19.000 cas de la maladie auparavant appelée la variole du singe, et plus de 650 décès, selon les chiffres communiqués mardi par le ministère de la Santé. Plus de 5.000 cas ont été détectés dans l’Est, en proie à des violences armées récurrentes.
En Afrique, est désormais présent dans treize pays, dont le Burundi (796 cas), le Congo-Brazzaville (162 cas) et la République centrafricaine (45 cas), selon les chiffres de l’Africa CDC datant du 27 août. La recrudescence de la maladie sur le continent et l’apparition d’un nouveau variant (clade 1b) avaient poussé le mois dernier l’OMS à déclencher son plus haut degré d’alerte mondiale.