Depuis vingt ans, le surpoids et l’obésité ont augmenté chez les FrançaisSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Le et ont globalement augmenté chez les Français, entre 1996 et 2017. C’est la conclusion d’un suivi inédit par sa longueur que révèle France ce mardi dans son . Les données de neuf enquêtes réalisées entre 1996 et 2017, qui ont recueilli des informations sur la corpulence des Français, y sont analysées.

Au total, ce sont des données issues d’un échantillon de 124.541 individus qui ont été étudiées, obtenues via des enquêtes téléphoniques réalisées auprès d’un échantillon national représentatif.

La corpulence a globalement augmenté entre 1996 et 2017

Premier constat : les Français ont pris du poids depuis les années 1990. « Chez les hommes, la proportion du surpoids déclaré (y compris l’obésité) est passée de 40,2 % en 1996 à 50,1 % en 2017 », écrivent les auteurs de l’étude. Cette augmentation s’observe également chez les femmes, chez qui le surpoids déclaré (y compris l’obésité) concernait 25,3 % des femmes en 1996, et 38,8 % en 2017. « Quant à l’obésité déclarée [des femmes], elle est passée de 5,7 % en 1996 à 14,1 % en 2017 », peut-on lire dans le bulletin épidémiologique.

Chez les hommes, l’obésité (déclarée) a presque doublé en vingt ans, partant de 7,4 % des hommes en 1996 pour atteindre 14,5 % en 2016. Mais elle a par la suite chuter en 2017, « pour ne concerner plus que 12,9 % des hommes ».

Mais pas de la même manière chez les hommes et chez les femmes

L’étude révèle en effet que les évolutions sont différentes en fonction du genre. « Chez les hommes, la proportion de personnes se déclarant en surpoids (y compris l’obésité) est plus élevée que chez les femmes, mais celle-ci semble avoir atteint un plafond depuis 2008, autour de 48-50 %. Chez les femmes en revanche, l’augmentation du surpoids déclaré (y compris l’obésité) est régulière et se poursuit jusqu’en 2017 pour atteindre 39 % », avance l’étude.

Pour l’obésité déclarée, le constat est similaire. Si elle a augmenté de manière similaire jusqu’à 2016, elle a ensuite diminué significativement chez les hommes, mais a continué sa progression chez les femmes entre 2016 et 2017.

Comment expliquer cette différence ? Pour le moment, « les données analysées ici ne permettent pas de mettre en avant des hypothèses explicatives de ces évolutions et de ces écarts entre hommes et femmes », concèdent les chercheurs. Ces conclusions doivent également être interprétées « avec prudence », car elles pourraient en partie s’expliquer par « la sous-déclaration du poids, potentiellement plus importante chez les femmes que chez les hommes ». Enfin, le rapport précise également que ces tendances devront être recoupées, pour évaluer l’écart entre les niveaux de corpulence déclarée et mesurée.

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