Arrêt maladie : Un nouveau formulaire bientôt obligatoire pour lutter contre la fraudeSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Afin de réaliser les milliards d’économies nécessaires pour remettre le budget de l’Etat dans les clous, la lutte contre les va être primordiale. A ce titre, l’ souhaite partir à la chasse aux abus en matière d’. Pour cela, l’organisme a introduit au début du mois de septembre 2024 de nouveaux formulaires Cerfa, en plus d’autres mesures détaillées . L’arsenal va se déployer jusqu’à juin 2025, rapporte .
Si ce sont les arrêts de travail qui ont été ciblés, c’est d’abord parce que les dépenses liées à ces indemnisations sont en forte croissance, selon Thomas Fatôme, le directeur de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam). Elles auraient augmenté de 8 % au premier semestre 2024, pour potentiellement « dépasser 17 milliards d’euros » d’ici la fin de l’année.
7,9 millions d’euros de préjudices financiers de fraudes
Or, dans son dernier rapport, la Cnam indiquait que « 7,9 millions d’euros de préjudices financiers de fraudes ont été détectés et stoppés en 2023 du fait de la présentation de faux arrêts de travail et/ou fausses attestations de salaire ». Un chiffre là aussi en hausse par rapport à 2022, et qui s’explique par le développement de .
Pour mettre un coup d’arrêt à cette pratique, de nouveaux formulaires plus sécurisés ont donc fait leur apparition. « Je ne vais pas vous en montrer tous les secrets, mais il y a un certain nombre d’évolutions, tel cet hologramme ou ces couleurs », a présenté Thomas Fatôme à nos confrères. Au total, le document dispose de sept points d’authentification. Introduits progressivement, ces nouveaux formulaires deviendront obligatoires à partir de juin 2025, les autres allant, à partir de cette date, être « rejetés par les organismes d’assurance maladie ».
Plus possible d’envoyer un scan ou une photocopie
Afin de limiter encore plus les falsifications, il ne sera d’ailleurs plus possible d’envoyer un scan ou une photocopie, car « le logiciel les détectera comme de possibles faux ». Au-delà, la transmission du document par voie dématérialisée, via amelipro ou les logiciels sécurisés, va être petit à petit privilégiée, ce qui va par ailleurs offrir des délais de prise en charge plus courts pour les assurés. Enfin, un effort supplémentaire d’encadrement va être fait autour de la pratique des salariés par une société de téléconsultation agréée.