Virus Mpox : L’épidémie présente un « bien meilleur scénario » que le Covid, selon l’Alliance du vaccinSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Ouf, on devrait éviter de nouveaux . Selon la cheffe de l’Alliance du , Gavi, les enseignements tirés de l’échec de la réponse au permettent d’agir plus vite face à l’actuelle épidémie de . Fonds d’urgence, stocks de vaccins, diversification de la production de sérums : toutes ces belles choses qui ont tant manqué en 2020 sont désormais mises en place pour « la variole du singe ».
Il y a quatre ans, la pandémie de Covid-19 avait montré le degré inadéquat de préparation de la communauté internationale face à une telle crise sanitaire. Depuis, les pays membres de peinent à conclure un traité sur les pandémies. Mais l’Alliance du vaccin - dont la mission est d’accroître l’accès aux vaccins dans les pays pauvres - a adopté en juin plusieurs mesures importantes pour mieux répondre aux urgences, a relevé la docteure Nishtar, à la tête de Gavi depuis le 18 mars dernier.
Fonds de 500 millions de dollars
L’organisation a finalisé en juin la création d’un fonds de 500 millions de dollars, un mécanisme qui permet de disposer immédiatement des ressources nécessaires pour la riposte vaccinale à une urgence de santé publique, a-t-elle indiqué. Les leçons tirées du Covid « ont montré que lorsqu’une situation d’urgence se présentait, il n’y avait pas d’argent disponible sur lequel on pouvait s’appuyer », a expliqué cette ancienne cardiologue.
Ce fonds vient pour la première fois d’être utilisé, dans le cadre de la réponse au mpox, pour financer l’accord conclu avec le laboratoire Bavarian Nordic, garantissant la fourniture en 2024 de 500.000 doses du vaccin MVA-BN à destination des pays africains frappés par l’épidémie.
14 pays touchés
« Nous allons donc puiser jusqu’à 50 millions du fonds » et « cet argent sera en partie utilisé pour le coût du vaccin et en partie pour les frais liés à la distribution, à la logistique et à une série d’interventions auprès des systèmes de santé », a détaillé la directrice de Gavi.
Une épidémie de mpox frappe actuellement 14 pays africains. La RDC est l’épicentre de cette nouvelle vague avec près de 22.000 cas et plus de 700 décès enregistrés depuis le mois de janvier. L’apparition d’un nouveau variant (le clade 1b) a poussé l’OMS à déclarer le 14 août son plus haut degré d’alerte sanitaire mondiale.
Agir « aussi vite que possible »
« Nous sommes très heureux d’avoir agi très rapidement. Il s’est écoulé 35 jours entre la déclaration et la signature » de l’accord, a souligné la docteure Nishar : « c’est aussi vite que possible ».
Gavi a également approuvé en juin la création, à compter de 2026, d’un stock mondial de vaccins contre le mpox, à l’instar de ceux dont elle dispose contre le , la maladie à Ebola, la et la fièvre jaune. Ce stock - dont le nombre de doses doit encore être déterminé - pourra ainsi servir en cas de futures épidémies, et éviter ainsi que certains pays se retrouvent sans vaccins.
De l’argent et des vaccins
En juin également, Gavi a également lancé, lors d’un sommet à Paris, l'« Accélérateur de la production des vaccins en Afrique », un mécanisme de financement pour mettre à disposition jusqu’à 1,2 milliard de dollars sur dix ans à compter du lancement afin d’accélérer l’expansion de la fabrication de vaccins en .
Au total, quelque 3,6 millions de vaccins destinés à des pays africains ont été sécurisés, selon l’Africa CDC, le Centre africain de contrôle des maladies, et commencent à arriver dans les pays concernés.