Délais chez l’ophtalmo : Les temps d’attente avant un rendez-vous continuent de se réduire selon une étudeSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Enfin une bonne nouvelle ! Si vous comptez prendre un , il faudra attendre moins longtemps qu’avant. C’est le constat fait par une étude réalisée pour le principal syndicat professionnel et publiée mardi. chez ce spécialiste continuent de baisser. Le délai médian atteint 19 jours en 2024 pour un contrôle périodique, contre 43 jours en 2019.

Ce résultat diffère légèrement en fonction de la méthode de prise de rendez-vous. Si le patient appelle par téléphone, le délai médian pour un contrôle périodique s’établit à 21 jours, contre 17 jours s’il passe par Internet, selon cette enquête de l’institut CSA, pour le syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof).

25 % des rendez-vous donnés à moins de 7 jours

Environ 60 % des rendez-vous sont donnés à moins d’un mois et 25 % à moins de sept jours, précise l’étude. Dans le cas d’apparition de symptômes (sans caractère d’urgence), la moitié des patients qui appellent obtiennent un rendez-vous en cinq jours ou moins, contre 10 jours en 2019. Des « disparités » existent toujours entre les régions, mais le délai médian - pour un contrôle périodique, obtenu par téléphone - a reculé dans 11 régions sur 13.

Lors d’une conférence de presse le président du Snof, Vincent Dedes a indiqué que l’amélioration globale des résultats montre que « les efforts de la filière portent leurs fruits ». Ils s’expliquent notamment par le « développement du travail aidé », les ophtalmologistes travaillant de plus en plus en équipe avec des assistants médicaux, la délégation de certaines tâches aux , ou encore le développement de « cabinets secondaires », notamment dans des , a-t-il jugé.

Un quart des tentatives de prise de rendez-vous n’aboutissent pas

Des difficultés persistent toutefois : un quart des tentatives de prise de rendez-vous n’aboutissent pas et même 59 % des appels dans le cas d’apparition de symptômes sans gravité, témoignant de « difficultés » pour certains praticiens, pour « prendre en charge des soins non programmés », a dit Vincent Dedes.

Pour améliorer la situation, la filière développe peu à peu des « équipes de soins spécialisés », des regroupements « virtuels » d’ophtalmologistes qui s’organisent entre eux pour prendre en charge plus rapidement les urgences, a-t-il observé.

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