« L’épidémie alarmante de malbouffe » soignée par une taxe sur le sucre ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Un taux d’ qui a doublé chez les adultes et s’est multiplié par quatre chez les jeunes, en trente ans. Une mauvaise et des pathologies associées qui coûtent 125 milliards d’euros sur les dépenses publiques en Le pays de la gastronomie se transforme peu en peu en capitale du gras.
La France est, en effet, touchée par « une épidémie alarmante de malbouffe », alerte l’ dans son dernier Un phénomène expliqué notamment par l’insécurité alimentaire, la fracture sociale et l’accessibilité coûteuse pour certains produits. Et pour lutter contre cette précarité, l’Institut Montaigne propose notamment de limiter la audiovisuelle pour les boissons sucrées, d’ajouter 50 euros par mois aux chèques-restaurant pour l’achat « d’aliments sains et durables » ou encore d’attribuer aux quatre millions de Français les plus modestes un chèque de 30 euros par mois pour acheter « quatre portions de fruits et légumes par jour ».
« L’idée qu’on propose, c’est de taxer davantage les produits très sucrés pour que, peut-être, on s’en détourne un peu », explique-t-il. Ce chèque serait financé par l’instauration d’un taux de « unique et harmonisé » de 20 % sur les confiseries, biscuits sucrés et chocolatés, céréales de petit déjeuner, pâtes à tartiner, viennoiseries et pâtisseries industrielles.
« On ne peut plus continuer comme ça, il faut réagir »
« Avec les sommes générées, jusqu’à 1 milliard d’euros, on financerait une aide alimentaire de 30 euros par mois pour les quatre millions de foyers précaires qui ne mangent plus assez de fruits et légumes », explique, pour sa part, Dominique Schelcher, le président directeur général de la Coopérative U au micro de .
« On ne peut plus continuer comme ça, il faut réagir. Un enfant de 8 ans aujourd’hui, a consommé autant de sucre que son grand-père pendant toute sa vie. On fonce droit dans le mur », s’alarme le PDG. « Les messages de sensibilisation ne fonctionnent pas. L’obésité progresse, particulièrement chez les jeunes. Si on ne passe pas à des mesures majeures de politique publique, on ne changera pas la donne », affirme-t-il encore, en attendant la réponse des pouvoirs publics.