Halloween : Comment reconnaître les courges toxiques qu’il ne faut surtout pas consommerSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Vous aviez prévu une soupe ou un gratin à partir de courge cet automne ou à  ? D’abord, il vaut mieux vérifier qu’elle est comestible. Car contrairement aux idées reçues, elles ne peuvent pas toutes être mangées. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail () a publié  le 15 octobre.

Quels risques pour la santé ?

L’Anses rappelle que certaines courges sont toxiques et contiennent des cucurbitacines. Ces substances sont « très irritantes et amères », prévient-elle. Elles peuvent provoquer des « douleurs digestives, de nausées, de vomissements, d’une diarrhée parfois sanglante, voire de déshydratation sévère nécessitant une hospitalisation ». Elles protègent en réalité les courges sauvages car elles sont fabriquées pour repousser des insectes comme les chenilles. Malheureusement, elles résistent à la cuisson.

Des courges toxiques sont parfois commercialisées dans les rayons fruits et légumes des magasins. C’est le cas des courges ornementales comme les coloquintes. Elles doivent uniquement être utilisées dans un but décoratif.

Et celles cultivées dans votre jardin ?

Attention aussi à celles que vous avez dans votre propre . Elles peuvent devenir « impropres à la consommation à la suite d’hybridations sauvages ». L’Anses précise que « ce phénomène se produit lorsque cohabitent des variétés amères et des variétés comestibles, dans un même potager ou dans des potagers voisins, et que les graines sont récoltées et semées d’année en année ». Impossible de les repérer à l’œil nu car elles ont l’apparence d’une courge comestible. Il faut alors se fier à son palais : elles ont un goût amer.

En cas d’intoxication, selon votre état de santé, il est conseillé de contacter le 15, le 112 ou bien un centre antipoison (01 45 42 59 59). Vous pouvez aussi vous tourner vers votre médecin traitant. Si vous avez un doute, conservez les restes du repas qui pourraient permettre la recherche de toxines dans la courge consommée.