Quels sont les fruits et légumes du mois de novembre ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Alors que l’hiver s’installera bientôt, la lumière décline, les nuits s’allongent et le subit cette transition vers la saison froide. Pour traverser cette période sans trop fléchir, il est essentiel de nourrir l’organisme avec les vitamines que la offre en abondance dans les de saison. En novembre, la terre nous gâte avec une récolte aux mille couleurs, pleine de saveurs et de bienfaits.
La châtaigne, trésor d’automne
La châtaigne, symbole de l’automne, s’invite sur les tables d’octobre à décembre, apportant sa saveur riche et sa texture unique. Délicieuse en dessert comme en salade, elle dévoile ses trésors nutritionnels sous une coque lisse, brillante et sans imperfection, gage de sa fraîcheur. Un simple test dans l’eau permet de repérer les fruits creux ou infestés : seules les châtaignes lourdes et qui coulent méritent d’être dégustées.
Malgré sa coque solide, la châtaigne reste fragile et redoute chaleur et humidité. Au frais, dans le bac à , elle garde toute sa fraîcheur, mais pour une courte semaine seulement.
En Ardèche, ce fruit est bien plus qu’un met de saison. Depuis le XIVe siècle, il façonne le paysage, nourrit la biodiversité et préserve les sols. L’AOP obtenue en 2014 est venue saluer cet héritage, valorisant les châtaignes fraîches, sèches et leur farine, ancrant ce trésor dans 197 communes de l’Ardèche, du Gard et de la Drôme.
La clémentine, une douceur vitaminée pour affronter la saison froide
La clémentine, joyau de l’hiver, s’impose comme l’un des fruits favoris des Français. En France, elle est exclusivement cultivée en Corse, où elle reçoit son label IGP, symbole d’un terroir unique. La saison commence en douceur vers la fin du mois d’octobre avec la variété Caffin, avant que la Fine de Corse, généreuse en arômes, ne prenne le relais et représente l’essentiel de la récolte. Malgré cette production locale, l’Espagne, le Portugal et le Maroc dominent les étals.
Appréciée pour ses bienfaits, la clémentine apporte calcium, magnésium et fer, soutenant muscles et système nerveux tout en luttant contre les baisses de tonus. Facile à emporter et à éplucher, elle incarne une douceur réconfortante durant la saison froide. Derrière ses quartiers juteux se cachent des fibres douces mais efficaces, qui relancent doucement le transit et offrent, à chaque bouchée, un rayon de soleil bienvenu.
Les premiers kiwis de la saison sur les étals
Avec son parfum acidulé et sa chair juteuse, le kiwi séduit les papilles françaises, apportant de novembre à mai sa touche vitaminée. La variété Hayward, verte et ferme, reste la plus connue, tandis que le MinkiGold et le Chinabelle surprennent par leurs nuances dorées et leur douceur.
Dans les Landes, le kiwi du pays de l’Adour bénéficie d’une IGP et d’un Label rouge, grâce au climat océanique qui affine sa saveur. En Tarn-et-Garonne, le Chinabelle affiche un goût plus citronné, tandis que le MontCap, précoce et vert, tire son nom de Montauban et Capou.
En 2019, la France, huitième producteur mondial, récoltait plus de 55.800 tonnes, principalement en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes.
Riche en vitamine C, calcium, magnésium et cuivre, le kiwi booste l’immunité et renforce les os et les muscles, tandis que son enzyme unique, l’actinidine, favorise une digestion légère.
Le salsifis, racine méconnue à redécouvrir
Longtemps oublié, le salsifis fait son retour en cuisine avec sa saveur subtile et ses bienfaits. Ce légume d’hiver, parent de l’endive et du topinambour, se récolte de l’automne au printemps. En France, on consomme à la fois le salsifis blanc et la scorsonère, ou salsifis noir, à la peau foncée et à la chair tendre.
Principalement cultivé dans le Val de Loire et le Nord, le salsifis exige des sols pauvres et une culture minutieuse, ce qui le rend rare. Riche en fibres et en inuline, un prébiotique essentiel pour la flore intestinale, il est bénéfique pour la digestion et le transit. En , il révèle ses arômes délicats : délicieux en gratin, rôti avec des carottes, ou en accompagnement de viandes blanches, il surprend par sa douceur.
Pour conserver ses qualités, le salsifis doit être consommé rapidement ou conservé dans du sable en cave. La scorsonère, quant à elle, demande une attention particulière : une fois pelée, elle s’oxyde rapidement et nécessite un bain d’eau citronnée. De son goût de noisette et d’artichaut à ses bienfaits digestifs, le salsifis, si longtemps boudé, mérite de retrouver sa place dans nos cuisines.
Les courges d’automne, des légumes aux mille bienfaits
Entre octobre et décembre, les courges viennent enchanter nos tables, symboles chaleureux de l’automne. Au comme sur les marchés, potirons, citrouilles, butternuts et pâtissons affichent leurs formes et couleurs variées, rappelant les saveurs de . Ces , aux écorces souvent côtelées et aux teintes allant du vert profond à l’orange vif, ne sont pas seulement beaux à voir : ils regorgent de bienfaits.
Riches en pro-vitamine A, surtout pour les variétés à chair orangée, les courges offrent un concentré d’antioxydants essentiels pour la saison froide. Leur faible apport calorique les rend idéales pour des repas légers sans sacrifier la gourmandise. Le potiron, par exemple, ne compte que 20 calories pour 100 g.
Avec une grande quantité de fibres douces et bien tolérées par les intestins sensibles, elles aident aussi au confort digestif. Chaque bouchée de courge, qu’elle soit en soupe, en gratin ou rôtie, apporte une touche réconfortante et nutritive, célébrant la générosité de l’automne.
Le chou, allié nutritif de l’hiver
Novembre signe le moment idéal pour savourer le chou, ce légume ancien aux multiples facettes. Vert, rouge, blanc, ou encore frisé, il fait profiter de ses couleurs aux plats de saison tout en regorgeant de bienfaits. Riche en vitamines C, B et K, il renforce les os, soutient le système immunitaire et protège les tissus grâce au collagène stimulé par la vitamine C.
Peu calorique mais dense en fibres, le chou offre une satiété durable et aide à équilibrer le transit, tout en participant à la intestinale. Ses molécules antioxydantes en font un allié naturel contre le stress oxydatif, et une étude récente suggère même qu’il pourrait ralentir la prolifération de certaines cellules cancéreuses.
Cru, il garde toute sa force nutritionnelle. Cuit, il révèle une douceur plus digeste, idéale pour les soupes et gratins d’hiver, sans oublier la choucroute, qui ravit les amateurs de probiotiques.
L’endive, légume aux multiples saveurs
L’endive, légume phare de l’hiver, s’invite en novembre et décembre dans nos cuisines. Originaire de Belgique, cette chicorée sauvage transformée au XIXe siècle séduit avec ses feuilles blanches, teintées de jaune ou de rouge.
Pour bien la choisir, optez pour des endives fermes et sans taches. Elle aime être conservée au frais et à l’abri de la lumière pour garder tout son croquant. Si son amertume vous surprend, un petit cône retiré à la base ou une pincée de sucre en cuisson suffit à l’adoucir.
L’endive se prête à toutes les fantaisies : en salade croquante avec noix et pommes, en barquette apéritive garnie de fromages ou de poissons, ou encore en version cuite, classique au jambon, en gratin, en tarte tatin, ou braisée aux agrumes pour surprendre. Peu calorique, gorgée d’eau et de vitamines, elle accompagne la saison froide en toute légèreté, offrant aux gourmands ses vertus digestives et son goût unique.