A partir de 60 ans, la consommation d’alcool est nocive même à faible doseSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Les Français, en particulier les plus jeunes, boivent de moins en moins d’. Selon une étude publiée en janvier 2024 par , encore 61,8 % et 34,1 % des hommes et femmes de 65-75 ans buvaient encore de l’alcool chaque semaine en 2021, contre seulement 36,9 % et 21,4 % chez les hommes et femmes de 18-24 ans et 46,7 % et 24,7 % pour ceux et celles de 25-34 ans.

Reste que selon une étude publiée le 12 août dernier dans , toute consommation d’alcool, même modérée, est nocive pour la des plus de 60 ans, comme le rapporte .

Des biais à éviter

Pour arriver à ce résultat, ces chercheurs de l’université autonome de ont étudié les données médicales de plus de 135.000 adultes de 60 ans majoritairement blancs, telles que détaillées dans la UK Biobank entre 2006 et 2010. Elles comportent notamment des questionnaires auto-administrés sur leur consommation d’alcool. Cela a permis de déterminer s’il s’agissait de buveurs seulement occasionnels (moins de 20 grammes d’alcool par semaine), ou de buveurs consommant quotidiennement une quantité faible, modéré ou élevée d’alcool.

Si de nombreuses études ont déjà été publiées sur ce sujet, elles sont souvent soumises à des biais. L’un des plus gros est de comparer les buveurs âgés avec les abstinents, car ces ont pu arrêter l’alcool récemment, justement en raison des problèmes de santé causés par leur consommation. Pour éviter cela, les scientifiques ont choisi de comparer les chiffres relatifs aux différents niveaux de consommation à ceux des buveurs occasionnels et non des abstinents.

Des risques à tous les niveaux

Or, peu importe le niveau de consommation enregistré, des risques ont été identifiés. Par rapport aux buveurs occasionnels, ceux buvant une faible quantité d’alcool ont 10 % de risque supplémentaire de mourir d’un . Les consommateurs quotidiens modérés ont quant à eux 10 à 15 % de chances en plus de mourir de n’importe quelle cause de décès (problèmes hépatiques ou rénaux, dépression) ou de mourir d’un cancer. Enfin, les gros buveurs ont 33 % de chances en plus de mourir d’un cancer, d’une maladie cardiaque ou de n’importe quelle autre cause de décès.

Il a par ailleurs été identifié que les personnes aux revenus modestes ou déjà malades présentaient des risques accrus. Par contre, ceux ayant déclaré boire du durant les repas présentent des risques de cancer et de décès légèrement inférieurs aux buveurs occasionnels. De quoi valider le mythe du verre de vin rouge quotidien bénéfique pour la santé ? Pas forcément. L’effet positif ne vient probablement de l’alcool, mais plus certainement du mode de vie qui accompagne cette consommation, potentiellement plus modéré et sain, ou des antioxydants contenus dans la boisson. D’autres recherches vont être nécessaires pour y voir plus clair.

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