PSG : « Ce que je vois me plaît », quelles ambitions pour ce nouveau PSG en Ligue des champions ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Finalement, disait vrai avec . C’est juste qu’il l’avait annoncée deux ans trop tôt. , après et , le PSG va entamer sa nouvelle saison de , mercredi face à Gerone, avec un effectif très jeune au sein duquel aucune tête ne dépasse. Ce qui n’est pas pour déplaire à Luis Enrique, dont la deuxième année à la tête de l’équipe parisienne peut être considérée comme le véritable point de départ de son projet.
L’entraîneur espagnol en a beaucoup parlé la saison passée, il est venu à Paris pour créer un nouveau souffle, davantage collectif, à cette équipe. Les bases ont été posées lors de sa première saison, avec un turnover important et une polyvalence demandée à tous, afin que ses joueurs assimilent les différentes facettes de sa philosophie. Le départ de lui donne encore plus de latitude pour imposer sa patte, et faire émerger de nouveaux leaders. Sur les quatre premières journées de Ligue 1, on a vu , , Vitinha, Joao Neves ou Fabian Ruiz porter tour à tour l’équipe. De bon augure, estime l’Asturien.
« Pour tirer des conclusions et savoir si ce projet peut être mené à bien, il faut attendre quelques mois, voire la fin de la saison, ou même plusieurs saisons, a relevé ce mardi en conférence de presse de veille de match. Mais ce que je vois jusqu’à présent me plaît. Je crois que le chemin est le bon, et qu’il faut poursuivre sur cette voie. »
La méthode Luis Enrique commence à infuser
Marquinhos, qui fait figure d’ancêtre dans cet effectif avec ses 11 saisons au club, se réjouit également de voir ses coéquipiers prendre leurs responsabilités sans attendre que ça leur tombe tout cuit dans le bec. « Le coach savait que cette année, d’autres joueurs allaient se montrer, que les opportunités allaient s’ouvrir, a déclaré le Brésilien, de passage juste avant son entraîneur. Nos attaquants marquent, ils sont en confiance, c’est le plus important. Le coach arrive de plus en plus à nous emmener dans la philosophie qu’il défend et qu’il souhaite pour l’équipe, pour l’institution. Notre football est collectif, c’est comme ça qu’on avance. On verra les résultats au bout. »
A l’aube d’attaquer , les Parisiens s’appuient pour le moment sur quatre premiers matchs solides, ponctués de 16 buts marqués et seulement trois encaissés. La continuité de ce qui a été mis en place l’an dernier, et d’une compréhension mutuelle qui s’améliore entre Luis Enrique et ses hommes, explique le capitaine. Et même si le groupe manque globalement d’un peu de bouteille, ça ne change pas l’objectif du club sur la scène européenne.
« Aucune peur du changement »
« C’est la même chose, on a toujours le rêve d’aller le plus loin possible dans cette compétition, assure Marquinhos. Il n’y a peut-être pas de grands noms mais on est prêt pour aller chercher de grandes choses. Les jeunes joueurs, aujourd’hui, sont déjà expérimentés, ils ont déjà été en sélection, ils ont déjà subi des difficultés. De toute façon, pour moi, mes coéquipiers seront toujours les meilleurs au monde, et je suis toujours fier de l’équipe pour laquelle je joue. Favori ou pas, c’est vous qui décidez, nous c’est le terrain. »
Heureux et bluffé par l’intégration de Joao Neves – « un monstre » – et l’efficacité de Dembélé – « il se lâche de plus en plus » –, le Brésilien part confiant dans cette nouvelle aventure. Son entraîneur aussi, lui qui commence à voir une équipe qui lui ressemble. « C’est vrai, on a changé beaucoup de choses ici, et on va continuer avec mon staff à changer ce qu’on estime nécessaire, explique-t-il. On a des idées, on les modifie continuellement, en fonction de ce qui est le mieux pour tout le monde. Je n’ai aucune peur du changement, s’il apporte quelque chose de positif à l’équipe. Le chemin est là, sinueux mais c’est ça qui me plaît dans mon travail. »