Ligue des Champions : Battu 2-0 par le Sporting Portugal, Lille démarre bien mal sa campagne européenneSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Lors de son premier match de « nouvelle formule », le a connu une soirée cauchemardesque à Lisbonne face au , en s’inclinant 2-0. L'équipe nordiste a rapidement vu ses espoirs s’évanouir en fin de première période, encaissant un but à la 38e minute puis subissant une expulsion deux minutes plus tard, plongeant dans une situation difficile dont l’équipe ne s’est jamais relevée.
Le premier coup dur est venu de l’attaquant suédois Viktor Gyökeres. Il a ouvert le score d’une frappe puissante après une intervention défensive mal maîtrisée d’Alexsandro. Auteur de huit buts en championnat, Viktor Gyökeres avait été identifié par comme « un des meilleurs avants-centres d’Europe ». Son impact sur le match a été immédiat, non seulement avec son but, mais aussi par son rôle dans l’expulsion d’Angel Gomes. Ce dernier a reçu un deuxième carton jaune à la 40e minute pour une faute évitable sur l’attaquant.
Deux frappes cadrées contre 19
Malgré une possession de balle assez équilibrée (53 % en première période et 51 % au total), les Lillois n’ont jamais réussi à inquiéter le Sporting Portugal. En attaque, ils n’ont cadré que deux frappes en trois tentatives, contre 19 tirs pour leurs adversaires du jour. L’une des rares occasions lilloises est venue en fin de match, lorsque Rémy Cabella, entré en jeu, a vu sa frappe stoppée par le gardien du Sporting, Franco Israel, à la 88e minute.
Entre-temps, le Sporting avait déjà aggravé le score à la 65e minute, grâce à un superbe but de Zeno Debast, qui a décoché une frappe puissante depuis 30 mètres, logée en pleine lucarne. Lucas Chevalier, le gardien lillois, n’a rien pu faire pour empêcher ce but mémorable.
Un avenir déjà incertain
Après la rencontre, Bruno Génésio a exprimé sa déception. « On n’est pas suffisamment dangereux quand on a le ballon », a-t-il. déploré. L’entraîneur lillois a ensuite énuméré les lacunes de ses joueurs, notamment en termes de « justesse technique », de « puissance », et de capacité à « jouer plus simple » pour créer davantage d’occasions. Il a également pointé le manque de percussion et d’appels en profondeur, des éléments clés qui manquent au collectif lillois.
L’avenir s’annonce compliqué pour les Dogues, qui vont devoir affronter dans les prochaines semaines le Real Madrid, tenant du titre, l’Atlético de Madrid, et la Juventus Turin. Une série de rencontres redoutables qui exigera des améliorations rapides, aussi bien sur le plan mental que dans le jeu, pour espérer redresser la situation en Ligue des champions.