En pleine décadence, Wissam Ben Yedder propose de faire une cure de désintoxication pour éviter la prisonSportuneBébés et MamansMinutes Maison
International français, buteur incontournable de ces cinq dernières saisons de , se retrouve aujourd’hui en pleine déliquescence. Placé en garde à vue dans la nuit du 6 au 7 septembre dernier pour une nouvelle affaire d’agression sexuelle, le désormais ex-capitaine de saura ce mercredi s’il est laissé libre sous contrôle judiciaire ou s’il sera placé en détention provisoire.
Volonté de guérir
Face au risque de se retrouver en prison dans l’attente d’une audience prévue le 15 octobre prochain, le footballeur de 34 ans a proposé mardi, lors de l’audience qui s’est tenue devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, de faire une cure de désintoxication à l’alcool.
« Je fais des efforts, j’espère me guérir de cette situation, de l’alcool, de ces choses qui peuvent me nuire. Il faut arrêter définitivement, c’est la meilleure solution. Faire attention aux gens, à ma santé », a déclaré Ben Yedder, dont les propos sont.
Comme l’explique le journal, Ben Yedder était sorti de garde à vue dimanche, avec une pour « agression sexuelle en état d’ivresse manifeste, refus obtempérer et conduite sous l’emprise d’un état alcoolique ». En attendant, il était placé sous contrôle judiciaire, avec pointage deux fois par semaine, interdiction de fréquenter des débits de boissons ou des discothèques, interdiction de sortir de chez lui entre 20 heures et 6 heures du matin et obligation de suivre des soins. Mais le parquet de Nice a décidé de faire appel, et c’est pourquoi il risque aujourd’hui d’être incarcéré jusqu’à son procès.
« Prévenir le renouvellement des faits »
Le parquet justifie cet appel par le fait que le joueur, actuellement sans club, était . A l’été 2023, il avait été mis en examen pour « viol, tentative de viol et agression sexuelle » dans un autre dossier et avait été déjà placé sous contrôle judiciaire, après avoir versé une caution de 900.000 euros. La détention provisoire permettrait « d’éviter tout risque de pression sur la victime ou les témoins » et « de prévenir le renouvellement des faits », défend Damien Martinelli, le procureur de la République de Nice.