Mercato OM : « Rien à expliquer à qui que ce soit », Adrien Rabiot explique son choix de rejoindre MarseilleSportuneBébés et MamansMinutes Maison
A la Commanderie,
Je suis un grand garçon, je fais mes choix, et tant pis si ça ne convient pas à certains. Voilà en substance ce qu’a expliqué le nouveau milieu de terrain de , mercredi, lors de sa présentation à la presse, pour justifier son choix de rejoindre Avant de détailler les raisons qui l’ont poussé à franchir le cap de s’engager avec l’OM, lui le Titi parisien, formé au
Pour le « projet ambitieux », d’abord, qui lui a été d’abord présenté par Mehdi Benatia, le bras droit du président Pablo Longoria, puis par le nouvel entraîneur, Roberto De Zerbi. « J’ai adhéré tout de suite, on sait de quoi le coach est capable, le jeu qu’il propose. Ça semble être un vrai beau challenge, avec une équipe jeune et de qualité, avec qui je vais pouvoir remplir les objectifs du club et mes objectifs personnels », a expliqué l’international âgé de 29 ans. Il espère d’ailleurs pouvoir amener son expérience à ce groupe jeune.
« A la recherche d’émotions dans le foot »
Adrien Rabiot a surtout « senti une détermination, celle d’avoir envie de moi, que je n’avais pas senti forcément dans d’autres clubs. Ce sont des choses qui comptent pour moi », a-t-il précisé, lui qui semble beaucoup fonctionner à l’affect. Après une pause à l’issue de l’Euro pour se ressourcer et profiter de sa famille et de ses amis, il n’a pas senti cette même envie avec l’Atlético Madrid, et le Milan AC, des clubs avec qui il était en discussion. Et c’est finalement un SMS de Mehdi Benatia qui a commencé à faire germer la petite graine d’une possible arrivée à l’OM.
Il est aujourd’hui « heureux d’être là », et a même été agréablement surpris de l’accueil réservé par les 500 supporteurs lors de son arrivée à Marignane, lundi soir. « Je ne m’attendais pas forcément à une animosité, mais pas non plus à voir 500 supporteurs m’accueillir », a admis le numéro 25 de l’OM, qui a ajouté qu'« une ville comme Marseille, un stade avec l’une des plus belles ambiances d’Europe, la passion pour les gens, ça a compté parce que je suis sans cesse à la recherche d’émotion dans le foot ».
Et tant pis pour ceux qui retrouvent quelque chose à redire sur son arrivée, même s’il avait confié en 2016 qu’il ne pourrait jamais porter un maillot de l’OM. « Non je n’ai rien à expliquer à qui que ce soit, je fais ma carrière. Ce que ça apprend, c’est que dans la vie rien n’est impossible, il y a certaines choses qu’on dit plus jeune, et avec plus d’expérience et certaines circonstances, cela peut s’avérer être différent. J’ai fait mon choix sereinement, et je suis très content d’être là. Ça en a peut-être déçu certains, mais c’est un choix qui m’appartient », a-t-il balayé avec toute l’intelligence et le recul qui semble le caractériser.
Trop juste pour l’Olympico
Même sa famille, qui elle aussi s’est d’abord étonnée d’un tel choix, semble désormais conquise de le voir si heureux. « Ça pouvait ne pas paraître évident aussi pour eux, mais en parlant avec les dirigeants et en voyant l’enthousiasme des supporteurs sur les réseaux avant même mon arrivée, ils sont devenus très heureux pour moi et c’est important que ma famille soit bien, et derrière moi », a insisté Adrien Rabiot, représenté par sa mère, Véronique Rabiot.
Reste désormais à prouver sur le terrain, pour celui qui a confié « regarder des matchs de l’OM » lorsqu’il avait 10/12 ans. « Les Mamadou Niang, Maoulida, Oruma, Taiwo, j’aimais bien regarder Marseille, mais comme d’autres équipes aussi », histoire de ne froisser personne. Ses grands débuts ne se feront pas contre Lyon, dimanche soir, puisque le milieu a lui même confié être trop juste : « Je sais aussi que je vais être attendu. Je veux arriver dans les bonnes conditions, être prêt, j’ai très envie ». Pas de panique, le classique n’arrive que le 27 octobre, Rabiot a tout le temps devant lui.