Est-ce qu’on brûle plus de calories dans une salle de sport immersive ?
Dynamo, Riise, Punch Boxing… Ces noms vous parlent ? Normal ! Vous y avez déjà peut-être testé un cours de , de cycling ou bien de boxe… Ces nouvelles salles de sport qui se qualifient de « studios immersifs » se sont implantées dans tout , en banlieue et se multiplient désormais en province.
Pourquoi autant de personnes rejoignent ces cours à la carte, quitte même à payer beaucoup plus cher leur abonnement à ? 20 Minutes est allé demander aux concernés la formule magique de ces concepts fitness à succès.
Inconsciemment, on force plus car on est « stimulés »
« Oui, certaines personnes sont parfois étonnées lorsqu’elles s’aperçoivent qu’elles ont brûlé plus de calories. C’est parce qu’elles sont stimulées », confie Morgane, coach sportive à la salle de sport immersive de l’hôtel « Le Royal » des
« On quitte le côté lambda du sport pour un aspect plus festif avec la musique, le côté obscur, c’est plus ludique ». En proposant des cours dans une salle de sport connectée plongée dans le noir, l’hôtel a pour but d’inviter à la pratique sportive par la stimulation. C’est ce qu’explique la coach : « C’est moins ennuyeux, on a un côté jeu vidéo, on a moins l’impression de faire du sport que de s’amuser. Le mental prend le dessus et c’est à ce moment que les gens peuvent aussi se dépasser physiquement ».
Quand le fun et le « lâcher prise » l’emportent sur la performance
C’est vrai, quand les clients poussent la porte de l’un de ces studios pour la première fois, c’est très souvent « pour les effets sur leurs corps », confie Chloé Bouscatel, cofondatrice de . Et pourtant, ils reviennent finalement pour autre chose : « le bien-être mental » que procurent ces expériences.
Le terme n’est d’ailleurs pas employé au hasard. C’est aussi tout l’intérêt de cette vision du sport basée sur « l’expérience ». Cela permet aux clients « d’oublier tout ce qui se passe autour d’eux, de se concentrer sans se comparer ni se sentir jugé, d’avoir un sas de décompression et de prendre une pause dans un quotidien en général très actif », constate Chloé Bouscatel.
Plus que des coachs, des « mentors »
Certains adeptes de ces concepts comparent même ces expériences à des « séances de psys ». Et pour cause, les coachs sont « bien plus que des personnes qui miment les exercices », ils ont aussi la casquette de « mentors » ou motivateurs, en permettant aux adhérents de retrouver confiance en eux. Et parfois de les « réconcilier avec leur corps » au travers du sport, affirme Chloé Bouscatel. « Tu as le mérite d’être ici à 8 heures, félicite-toi. Félicite-toi de faire du bien à ton corps », « Tu as choisi de commencer ta journée de la meilleure des façons », « Oublie tout c’est ton moment », « Ne lâche rien, t’es déjà en train de le faire ! », peut-on entendre durant un cours de vélo chez Dynamo.
« Les gens reviennent aussi parce qu’on est plus présents », ajoute Morgane, en comparant avec les coachs en salle de sport traditionnels. Dans une salle de sport connectée, la technologie (vidéoprojecteurs, lumière, écran, sol tactile), permet d’accompagner le public. « On a plus le temps d’aller chercher l’optimisation du mouvement ou de corriger. Ce sont outils qui mettent en valeur qualité du coach », insiste l’experte sportive de l’hôtel « Le Royal ».
Toute cette orchestration crée finalement « un effet d’émulation », continue Morgane. Donc « les gens en redemandent et reviennent », c’est l’effet de la dopamine !