Affaire Auradou-Jegou : La plaignante dénonce « deux pommes pourries qui ne devraient plus avoir le droit de rejouer »SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Elle s’est présentée cette semaine devant la Commission des droits et garanties constitutionnelles de l’Assemblée législative de Mendoza pour demander que toute la transparence soit faite sur la manière dont a été menée l’enquête qui a abouti à la libération des deux joueurs qu’elle accuse de l’avoir violée le 7 juillet 2024 dans leur chambre d’hôtel.

Si Oscar Jego et Hugo Auradou ont pu rejoindre la France et qu’un non-lieu est de plus en plus probable en Argentine, . Elle s’est entretenue longuement du Parisien pour dissiper les zones d’ombre de sa version et partager son mal-être : « Je suis démoralisée, angoissée. Je souffre d’attaques de panique, je fais des cauchemars toutes les nuits, me réveille en pleurant et criant. Je ne dors plus. Je ne comprends toujours pas comment ces joueurs ont pu être libérés et autorisés à rentrer en France. Ce sont deux violeurs, deux pommes pourries qui ne devraient plus jamais avoir le droit de jouer au rugby ».

« Je me souviens de ces moments par séquences »

Interrogée sur les incohérences relevées par la justice argentine dans son récit, la plaignante de 39 ans a répondu fermement : « Il n’y a pas de faille. […] Je souffre de stress post-traumatique. Les images de cette nuit me reviennent par flashs à mesure que le temps passe. Je me souviens de ces moments par séquences. Les joueurs étaient totalement alcoolisés. Moi aussi. […] Les avocats des joueurs essayent de faire croire que mes blessures sont la conséquence d’une maladie (le syndrome de Willebrand). J’avais tellement mal partout que j’ai fait une surdose de médicaments le et que j’ai fini à l’hôpital pour un ulcère. Je suis forte, je me suis débattue, j’ai crié, mais je n’ai pas pu les arrêter ».

Si la jeune femme est toujours résolue - « Je veux qu’ils soient condamnés. Ils m’ont violée, violentée et traitée comme un morceau de viande », elle déplore son « impuissance contre les moyens financiers de ces joueurs » et dénonce un conflit d’intérêts qui a eu peu d’écho en France : l’avocat argentin de Jegou et Auradou n’est autre que le frère de l’actuel ministre de la Justice, ce qui jette en effet un voile sur l’équité de la procédure. C’est d’ailleurs pour cette raison que ses deux avocats ont demandé des explications au parquet sur des irrégularités éventuelles au cours de l’enquête.

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