Disparition de Medhi Narjissi : Suspendu, le manager des U18 porte plainte contre la FFRSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Suspendu provisoirement après menée par la Fédération française de rugby, pour faire toute la lumière sur du jeune Medhi Narjissi, 17 ans, emporté par une vague lors d’une séance de récupération sur la plage de Dias Beach, au Cap, en Afrique du Sud, Stéphane Cambos, le manager du XV de France U18, a décidé de porter plainte contre la . C’est son avocat, Me Arnaud Dupin, qui l’a annoncé chez nos confrères de. Celui-ci dénonce une « enquête qui n’en est pas une » et assure que « ce n’est pas au président de la FFR de faire la justice ».
« Aujourd’hui, on est en train de sacrifier un homme, de le clouer au pilori, on l’accable de tous les maux, poursuit l’avocat. Nous constatons que Florian Grill, le président de la FFR, a rappelé lors de son déplacement en Argentine cet été un principe fondamental de notre droit qui est la présomption d’innocence. Visiblement, ici, concernant Stéphane Cambos, il l’a oublié. »
Stéphane Cambos contredit la version du rapport d’enquête
« Dans son rapport, la FFR s’interroge sur les conditions d’organisation de cette séance tout en indiquant que Stéphane Cambos était au courant des dangers de Dias Beach, exprime l’avocat, toujours dans Sud Ouest. Cela revient à le désigner comme responsable de la disparition de Medhi Narjissi. Cela s’appelle une exécution.
Arnaud Dupin assure que son client avait fait savoir ses réticences à l’idée de cette sortie alors que, de son côté, dans son rapport d’enquête, la FFR maintient que « la décision d’organiser une séance de récupération dans l’eau sur la plage de Dias Beach a été prise sans considérer la dangerosité du site, en particulier celle liée aux rip currents (courants d’arrachement), aux vagues et aux rochers. »
« Il aurait été dit à Stéphane Cambos, devant ses réticences : "Tu es trop prudent", précise Me Dupin. Un point sur lequel le rapport ne s’attarde pas : Stéphane Cambos et Robin Ladauge, le préparateur physique, sont au même niveau hiérarchique. Ils sont tous deux cadres techniques nationaux, et n’ont pas de dépendance hiérarchique l’un vis-à-vis de l’autre. Si le préparateur a décidé, et c’est l’enquête pénale qui devra le déterminer, de prendre des latitudes avec le programme établi, c’est sa responsabilité. »