Jeux paralympiques 2024 : 25.000 policiers, BRI, Raid, GIGN… Le dispositif de sécurité musclé de la compétition dévoilé
Les forces de sécurité montrent les muscles pour les Jeux paralympiques. 25.000 et gendarmes mobilisés, 10.000 agents de sécurité privée, trois forces d’intervention spéciales… Le ministre de l’Intérieur démissionnaire a détaillé mardi le dispositif de sécurité mis en place pour les .
Lors de ces Jeux, « le pic sera à 25.000 forces de l’ordre en Ile-de-France et à Châteauroux », où auront lieu les épreuves de tir, a détaillé le ministre en conférence de presse. « Nous aurons l’appui des trois forces d’intervention » (BRI, Raid, GIGN), avec 300 effectifs, et « 10.000 agents de sécurité privée », a ajouté le ministre.
« Pas de menace caractérisée »
Concernant les risques pouvant toucher les Jeux paralympiques, organisés du 28 août au 8 septembre, « nous n’avons pas de menace caractérisée et nous sommes extrêmement attentifs », a assuré Gérald Darmanin. La sécurisation des délégations sensibles, dont Israël, « sera assurée de la même manière que les Jeux olympiques », a-t-il indiqué, avec au total 27 athlètes, deux arbitres et le président du comité paralympiques qui seront « protégés en permanence ».
Le relais de la flamme, qui débute en France le 25 août, comptera 12 cortèges et traversera 33 départements, « à chaque fois sous l’autorité des préfets de départements », a poursuivi le ministre. Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux de Paris, a salué la décision de maintenir « le niveau de mobilisation pour assurer la sécurité dès le relais de la flamme des Jeux paralympiques ».
Sécurité pour la cérémonie d’ouverture
La cérémonie d’ouverture des Paralympiques aura lieu le 28 août place de la Concorde, toujours sous la houlette du directeur artistique Thomas Jolly. Le Suédois Alexander Ekman a été choisi pour chorégraphier le tout, entouré notamment de 150 danseurs, dont une vingtaine en situation de handicap.
Quelque 15.000 membres des forces de l’ordre seront engagées pour la cérémonie d’ouverture, avec en tout « 35.000 spectateurs en tribune place de la Concorde – dont près de 5.000 athlètes et 170 délégations olympiques – et 15.000 places ouvertes au public en bas des Champs-Elysées », selon Gérald Darmanin.
Le ministre a évoqué des périmètres de sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme (SILT) autour de la place de la Concorde et du jardin des Tuileries, dont le détail sera annoncé ultérieurement par le préfet de police de Paris Laurent Nuñez.
Le point noir de l’accessibilité des transports
Si à Paris, les transports en commun, en particulier le métro – ancien et peu accessible –, restent un point noir pour l’accueil des personnes en situation de handicap, la ministre des Sports démissionnaire Amélie Oudéa-Castéra a assuré que « plus de 65 gares étaient accessibles ».
Ce nombre correspond aux gares des RER A et B exploitées par la RATP et desservant notamment Paris, a précisé l’autorité régionale des transports Île-de-France Mobilités (IDFM), d’autres tronçons dépendant de la SNCF. Côté métro, seules 29 stations, principalement sur deux lignes, sont accessibles.
S’agissant de la billetterie, Amélie Oudéa-Castéra a précisé que 300.000 billets seraient distribués gratuitement, dont « 200.000 » réservés « aux scolaires ». Alors que l’objectif pour les Jeux était que la France parvienne dans le « top 5 » des nations les plus médaillées, la ministre démissionnaire l’a fixé au « top 8 » en ce qui concerne la délégation paralympique tricolore. Ce seront, a-t-elle relevé, « les tout premiers Jeux paralympiques d’été de notre histoire ». Pour ces jeux, « 4 millions de spectateurs sont attendus dont 10 % d’étrangers ».