OM : Pablo Longoria reconnaît avoir « perdu de la lucidité » pour exister en Ligue des championsSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Oui, a commis des erreurs, mais il en a aussi tiré des enseignements. Le président de s’est longuement confié à sur les changements opéré cet été, après une saison ratée, à cause de certains de ses choix, aussi. « Ce serait du populisme de ne pointer du doigt que les joueurs », reconnaît-il.

Sa première erreur résulte des départs subis de Sampaoli, et Tudor, que Pablo Longoria aurait aimé voir prolonger à Marseille, et de son inexpérience dans la fonction de président. « La plus grande a peut-être été de se mettre dans la tête des objectifs trop à court terme par rapport à ce qui est nécessaire pour devenir un bon dirigeant d’un club de football », explique-t-il.

« Tu perds de la lucidité »

Comme à l’été 2022, lorsque Pablo Longoria choisit de remplacer Sampaoli par le Croate Igor Tudor et son jeu très vertical pour exister en Ligue des champions. « Ce virage Tudor, avec une idée très radicale, que j’adore, attention, nous a coûté du temps. Il nous a pénalisés, pas pendant la saison d’Igor, mais la suivante », reconnaît Pablo Longoria.

La saison d’Igor Tudor à la tête de l’OM s’est soldée par une belle troisième place, mais avec un effectif à bout de souffle. Difficile dès lors de passer après, demandez à Marcelino, Gattuso et Gasset, les trois entraîneurs qui ont défilé la saison dernière. Mais là aussi, Longoria reconnaît un manque de discernement. « Il fallait absolument passer les tours préliminaires de Ligue des champions. Je cherchais donc des joueurs plus expérimentés. Résultat, on a augmenté l’âge moyen de l’effectif. Il fallait aussi terminer dans les trois premiers pour se qualifier en Ligue des champions, on devait y être, on devait y être. Et à ce moment-là, tu perds de la lucidité », admet-il.

« Ce type d’entraîneur te permet de voir plus loin »

D’où une prise de recul nécessaire, et rendue possible avec l’arrivée de Medhi Benatia. Jusqu’à cette inattendue opportunité d’attirer Roberto De Zerbi cet été. « Un jour, un ami me passe un coup de téléphone et m’annonce un scoop, une semaine avant que cela ne sorte dans la presse : "Ne dis rien, mais De Zerbi est en train de résilier son contrat avec Brighton." On en parle avec Medhi et on décide de l’appeler. Pourquoi ne pas tenter ? », relate Pablo Longoria.

L’affaire est ficelée et Longoria se félicite d’avoir attiré un entraîneur avec un style qui permet de « valoriser beaucoup plus facilement les jeunes joueurs, les fait grandir autour de la connaissance de jeu », et avec la capacité à s’inscrire dans la durée : « c’est un entraîneur jeune, qui a déjà mené des projets à moyen terme, comme à Sassuolo, il a la capacité de construire une équipe, une identité. Ce type d’entraîneur moderne, dans l’innovation, te permet de voir plus loin ».

De quoi nourrir des ambitions élevées, celles de « s’établir dans les vingt-quatre meilleurs clubs européens avec le nouveau format de la Ligue des champions ».

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