« Star Academy » : « Je ne sais pas où je vais tomber », confie Ladji Doucouré, le nouveau prof de sportSportuneBébés et MamansMinutes Maison
«Je ne sais pas où je vais tomber, mais je sais comment faire du sport », sourit que 20 Minutes a interviewé en septembre, après la conférence de présentation de la nouvelle saison de « », lancée samedi à 21h10 sur . Celui qui a été champion du monde du 110 m haies en 2005 est enseigne désormais à l’Institut national du sport (), succède à Joël Bouraima, alias « coach Joe », qui a préféré rester aux Etats-Unis pour y poursuivre ses activités. Il dit avoir « hâte de commencer » à dispenser ses leçons au château de Dammarie-les-Lys qui, cette année encore, accueillera la promotion d’aspirants chanteurs.
Comment avez-vous réagi quand on vous a proposé de devenir professeur de sport à « Star Academy » ?
J’ai pensé que ce n’était pas vrai. J’ai reçu un message sur Insta, j’ai regardé le compte… et c’était un vrai compte. J’ai répondu « pourquoi pas ? Qu’est-ce que je peux apporter, qu’est-ce que vous attendez de moi ? » Parce que, des profs de sport, il y en a partout… On a échangé, et j’ai dit : « Let’s go ! J’aime bien les challenges ». En tant qu’ancien candidat de « » [il a été en 2019, face à Sami el Gueddari], je comprends un peu le mécanisme, même si ce n’est pas la même chose. Je peux comprendre les candidats. J’ai envie qu’on parle de sport, qu’on aime le sport.
Vous allez aussi vous occuper du coaching mental ?
Forcément. Les élèves vont devoir se reposer. Ils vont devoir se régénérer. C’est dans l’ADN du sportif. Se surpasser, ça s’apprend, ça ne va pas se faire en un claquement de doigts. Il y a des moments où on va peut-être être en conflit, mais pas physique. « O.K., tu ne viens pas ? C’est à toi de voir. »
Les élèves auront entre 18 et 24 ans. Vous allez être le prof ou plutôt le grand frère ?
Il faut être les deux. Il faut avoir une capacité d’adaptation, comme un sportif de haut niveau. Moi, j’entraîne des athlètes [à l’Insep] qui ont entre 19 et 24 ans, c’est mon créneau. Parfois je ne les comprends pas. Pourtant j’ai vingt ans d’écart avec eux [il a 41 ans] mais bon… Etre prof de sport, c’est du coaching, c’est de l’adaptation. Je suis là pour eux, pour les accompagner. Educateur, c’est « Tu fais et tu te tais », je ne suis pas là-dedans. L’important c’est que tu le fasses pour qu’il y ait un gain pour toi, que tu t’appropries l’exercice pour que tu comprennes que c’est bon pour toi. Que tu sortes de l’académie en disant « j’ai tout kiffé ».
Certains élèves n’aiment peut-être pas le sport. C’est une fatalité ?
C’est pour ça que, au début, je pense qu’on va beaucoup discuter. Il faut savoir et comprendre l’importance du sport pour chacun, qui a un niveau différent.
L’émission va être très regardée, vous allez être exposé médiatiquement…
Je ne cherche pas forcément ça. L’émission, c’est les candidats. Moi, je veux me challenger et voir si je suis capable d’accompagner des enfants, des candidats. A côté de ça, je retourne m’entraîner et faire devenir fous mes athlètes - je rigole.
Après l’enthousiasme populaire qu’ont rencontré les Jeux olympiques et paralympiques de Paris cet été, être prof de sport dans le télécrochet a quelque chose de particulier ?
Ce n’était pas volontaire mais, oui, faire la promotion du sport avec ce qu’il s’est passé avec les paras et les olympiens, c’est juste génial. Tout le monde a vu que les gens se rassemblaient, qu’il y avait de la cohésion, du partage, des déceptions, de la joie… Je disais à la production que ce qui est génial, c’est que le monde artistique et le monde du sport ont tellement de points communs que c’est juste logique. C’est pour ça qu’il y a toujours eu des profs de sports à « Star Academy ». La place qu’a la musique dans le sport, et celle qu’a le sport dans la musique… c’est caché mais il y a de la place et les élèves vont arriver et apprendre tout ça. J’espère, en tout cas.