PSG : Enquête en cours après une plainte contre le « fichage ethnique » de joueurs dans les années 2010SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Enquête sur le possible fichage ethnique chez les joueurs du des années 2010, acte II. Une juge d’instruction a été saisie par une plainte de la (LDH), et une enquête est en cours depuis plusieurs mois. Sollicité par l’AFP, le parquet de Paris a confirmé avoir ouvert en mai une information judiciaire dans ce dossier déjà objet d’une première enquête, classée en août 2022.

« Le PSG n’a commis aucune , comme l’a démontré le parquet. Ce dernier a déjà indiqué avoir rendu un classement sans suite dans ce dossier », a réagi le club, défendu par Me Antoine Maisonneuve.

Fin 2018, un collectif de médias, notamment Mediapart et « Envoyé spécial » en France, avait révélé que la cellule de recrutement du club parisien dans ses fiches d’évaluation de jeunes joueurs, classés comme « Français », « Maghrébin », « Antillais », « Africain ».

Enquête interne au PSG

Le PSG s’était d’abord défendu en expliquant que le fichage avait été le fruit d’une « initiative personnelle du responsable » de la « cellule de recrutement du centre de formation, dédiée aux territoires hors Ile-de-France », dirigée à l’époque par Marc Westerloppe, parti début 2018 au Stade Rennais. Mais rapidement, le quotidien L’Equipe avait produit un document selon lequel des critères ethniques apparaissaient aussi sur des fiches de la cellule Ile-de-France.

Dans la foulée des révélations, le PSG avait déclenché une enquête interne qui avait conclu qu’il n’y avait « pas eu de cas avéré de discrimination », malgré l’existence d’un fichage ethnique et annoncé « des mesures visant à renforcer les pratiques éthiques » en son sein. Après ces révélations, le club avait écopé en janvier 2019 d’une amende de 100.000 euros par la commission de discipline de la .

Une nouvelle plainte début 2023

Plusieurs responsables du club s’étaient aussi vu infliger des amendes avec sursis. Au pénal, la LDH avait porté plainte contre X pour discrimination et collecte et traitement de données à caractère personnel faisant apparaître les origines raciales ou ethniques.

L’enquête pénale avait été classée en août 2022 , mais la LDH a déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile début 2023.

« Nous sommes très satisfaits que cette procédure ait été ouverte, et ce en dépit du classement sans suite opéré par une section du parquet de Paris », a commenté Me Arié Alimi, avocat de la LDH sollicité par l’AFP. « Les motivations interrogent le positionnement de cette section, chargée en théorie de lutter contre les discriminations et les discours de haine », a-t-il ajouté.

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