OM : Marseille attend le réveil du « sensible » et « introverti » Elye Wahi, marqué par les sifflets du VélodromeSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Quoi de mieux que de refouler le terrain de ses premiers exploits pour regagner la confiance ? L’attaquant de Elye Wahi, retourne ce dimanche (20h45) au stade de la Mosson, à pour le match de clôture de la 8e journée de Un stade qui a vu le jeune attaquant éclater aux yeux du monde du football lors de la saison 2022-2023, ponctuée de 19 buts en 33 matchs, et dans lequel il devrait être titulaire à la pointe de l’attaque marseillaise après la suspension de Maupay, et malgré la bonne forme de Jonathan Rowe.

Depuis son arrivée à l’Olympique de Marseille, Elye Wahi a été titularisé cinq fois en sept matchs par Roberto De Zerbi, mais n’a inscrit qu’un seul petit but. C’était lors du premier match de la saison, à Brest (5-1), sur un penalty qui venait conclure la balade marseillaise en terre bretonne.

Un début encourageant avant les sifflets du Vélodrome

Des débuts plutôt encourageants qui se sont ensuite heurtés à l’exigence, mêlée à un peu de bêtise aussi, du public marseillais. au stade Vélodrome face à Reims (2-2), le jeune attaquant de 22 ans (il aura 23 ans en début d’année) est sorti sous les sifflets de ses propres supporteurs, à la 67e minute, , il est vrai, deux ou trois vraies occasions de buts.

Des sifflets qui ont laissé des traces, comme l’a rappelé Roberto De Zerbi en conférence de presse, vendredi : « C’est un joueur très sensible, qui tient à bien faire les choses, qui a eu un peu de mal à s’exprimer sur le terrain. Il a été malchanceux et s’il avait marqué ses deux buts contre Reims, il aurait été mieux aujourd’hui ».

Un constat partagé par un autre de ses entraîneurs, Frédéric Garny, qui l’avait sous son aile au centre de formation du MHSC. « Ce qui est rageant dans le début de saison d’Elye, c’est son premier match au Vélodrome, confie-t-il. Il aurait pu être acclamé, se faire accepter, et il rate ces occasions. C’est déjà un bon signe qu’un attaquant se crée des occasions comme il l’a fait, mais il n’a pas la réussite alors qu’il aurait fallu que ça se termine bien ».

Un garçon « fort » mais « introverti »

Comme tout attaquant, Elye Wahi fonctionne à la confiance. Mais lui peut être encore un peu plus que les autres attaquants, surtout quand on arrive dans un club du calibre de l’OM. « C’est quelqu’un d’introverti, il montre une certaine assurance qu’il n’a pas forcément. Je le connais, c’est un garçon fort, mais je sais aussi qu’il a été marqué par ce manque de réussite. Ça lui fait mal, c’est sûr parce qu’il a besoin de confiance, et ce premier match à domicile était le bon moment pour la gagner », avance son formateur.

Frédéric Garny n’en reste pas pour autant lucide sur le début de saison de son ancien protégé qu’il juge « assez poussif » et « un peu compliqué ». Parce que depuis les sifflets, c’est le calme plat. Il a été remplacé en cours de match face lors de la victoire à Toulouse (3-1) et de la défaite à Strasbourg (1-0), et a même dû céder sa place dès la mi-temps de l’Olympico (3-2) après le rouge reçu très tôt dans le match par Balerdi. Wahi venait pourtant de passer toute la rencontre face à Nice, la seconde à domicile, sur le banc. Et il n’est rentré qu’à la 70e minute face à Angers, juste avant la trêve, alors qu’on imaginait Roberto De Zerbi lui redonner sa chance devant ses supporteurs.

« Peut-être qu’il la fait pour le protéger. Mais il a aussi dû lui dire qu’il attendait plus de lui, qu’il fallait qu’il accepte la concurrence dans un club comme Marseille, et qu’il fallait se mettre en danger », estime Frédéric Garny.

Un nouveau rôle

Parce qu’Elye Wahi, en faisant tout pour venir à l’Olympique de Marseille, comme l’a rappelé Medhi Benatia dans une récente interview à BeIN Sports, est arrivé dans un club d’une autre dimension que Montpellier, ou Lens, où il a passé la saison dernière (12 buts).

« A Lens, avec Franck Haise, il avait un entraîneur qui était formateur à la base. Il l’a beaucoup accompagné, et lui a donné goût au travail », rappelle le Montpellierain. A Marseille, Elye Wahi adopte finalement le comportement d’un écolier dans sa nouvelle école et récite par cœur les leçons de son nouveau professeur, Roberto De Zerbi. « Quand je regarde ses matchs, je le vois très discipliné. Il a beaucoup moins la liberté de s’exprimer, il est aussi cantonné à quelque chose de très précis tactiquement. Notamment gêner la relance des deux axiaux », analyse Frédéric Garny. A lui désormais de mettre ses qualités intrinsèques, « la vitesse et la profondeur », au service du jeu de possession de Roberto De Zerbi.

Des motifs d’espoirs

Mais le technicien italien garde confiance en son jeune attaquant, que lui-même a souhaité faire venir à l’Olympique de Marseille. « Il a un potentiel énorme, qu’on n’a jamais remis en question, tout le monde le voulait au sein du club, on est convaincu de ses qualités. C’est à lui de faire ce premier pas pour réussir à aller de l’avant. Ce que je dis à vous, je le dis aussi au joueur. Après on pourra l’aider. »

A commencer par ses coéquipiers, qui doivent d’abord « mieux les servir », lui et Neal Maupay, selon les mots du technicien italien. Ce qui donne pas mal de motifs d’espoirs à Frédéric Garny : « A Montpellier il a mis 19 buts quasiment tout seul, alors avec les joueurs qu’il a autour de lui à Marseille, il est capable d’en marquer autant ».

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