OM – Reims : « La mentalité doit changer », prévient De Zerbi après le match nulSportuneBébés et MamansMinutes Maison
21 tirs, 11 cadrés et 66 % de possession. Les hommes mentent, les chiffres aussi : la preuve, les statistiques de ont beau traduire une nette domination face au Stade de Reims en clôture de la 2e journée de , c’est bien sur un nul (2-2) que la partie s’est conclue, dimanche soir au Vélodrome. Une anomalie que les Marseillais doivent à leur entame de seconde période cataclysmique, alors qu’ils menaient 1-0 à la pause grâce à Amine Harit. De quoi vous foutre en rogne en conférence post-match. « On sort déçus et énervés, à cause du résultat. On aurait voulu donner trois points aux supporteurs, s’est excusé l’entraîneur phocéen. On a tout donné, mais ça n’a pas suffi, car on a joué seulement 70 minutes. »
Pas question de se cacher derrière de fausses excuses pour RDZ, qui voit dans cette contre-performance le sceau de coutumes dont ses joueurs sont priés de se débarrasser au plus vite. « Tout a changé depuis la saison dernière, l’entraîneur et beaucoup de joueurs. Donc on ne doit pas prendre avec nous les problèmes de la saison dernière. La mentalité doit changer vite. La bonne mentalité on ne doit pas l’avoir seulement pendant 70 minutes. »
RDZ déçu par le résultat mais (un peu) satisfait du contenu
Ça a le mérite d’être clair. Mais ne rangez pas trop vite le pop-corn, le spectacle n’est pas fini. « Il y a des moments dans les matchs. Parfois tu as le contrôle et parfois tu dois souffrir. Là, on n’a pas tenu. Le but sur corner est stupide, une équipe plus experte aurait défendu avec plus de méchanceté et de volonté. » La fermeté de Roberto Zerbi ayant ses limites, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille s’est tout de même réjoui du contenu global proposé par ses joueurs. « Je suis déçu parce qu’avec nos occasions et le peu qu’on a concédé, on devrait avoir six points au classement. Mais la prestation en première période et lors des 20 dernières minutes a été très bonne. Le résultat c’est autre chose et on peut être déçu de ne pas avoir gagné. » Le message est passé, Roberto.