Football : Matchs perdus, billetteries nominatives… Vers une tolérance zéro face aux chants homophobes dans les stadesSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Face à la persistance des et des dans les stades, les autorités françaises ont décidé de renforcer les mesures de sécurité pour les clubs de football les plus concernés, à savoir , et .
Lors d’une réunion au ministère de l’Intérieur en présence des instances du football français, le ministre des sports Gil Avérous a réitéré la nécessité d’appliquer le protocole de la dès qu’un est entonné dans un stade. Ce protocole prévoit une gradation de sanctions allant de la suspension du match à son interruption complète, voire la défaite sur tapis vert pour l’équipe qui reçoit.
Billetteries nominatives obligatoires pour Lyon, Paris et Marseille
Alors que ce protocole a déjà été mis en avant par les deux précédentes ministres des sports, et , a insisté sur sa stricte application. La Ligue de Football Professionnel (LFP) a réaffirmé son engagement pour une « tolérance zéro » en matière de discriminations dans les stades, précisant que le cadre juridique existe déjà pour infliger des sanctions exemplaires, telles que des interdictions de stade administratives ou judiciaires. La a salué la réunion, qualifiée de « très constructive », et s’est déclarée « favorable à tout ce qui permettra d’identifier et d’interpeller les fauteurs de troubles pour permettre ensuite d’individualiser les sanctions ».
Interrogé par BFM TV, Gil Avérous a annoncé la mise en place d’une billetterie nominative obligatoire pour les matchs de l’OL, de l’OM et du PSG à partir du 1er janvier, puis pour toutes les rencontres de L1 et L2 dans le courant de l’année 2025.
Nouveau couac dans le gouvernement
Mais cette annonce a suscité des critiques, notamment de la part du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui s’est montré sceptique quant à l’arrêt définitif des matchs. « S’il y a des chants homophobes, le mouvement sportif doit prendre ses responsabilités, il doit y avoir une interruption temporaire. Arrêter des matchs est très compliqué, ce n’est pas la bonne solution », a-t-il affirmé, tout en prônant une interruption provisoire avec éventuellement des exfiltrations des fauteurs de troubles.