Jeux paralympiques 2024 : Trucs et astuces pour bien comprendre les catégories en parasportSportuneBébés et MamansMinutes Maison
C'est reparti pour un tour! Après les , place aux de Paris 2024, dont le coup d'envoi sera donné le mercredi 28 août. Un nouveau shot de sport en intraveineuse dont on se réjouit d'avance qui exige une certaine gymnastique cérébrale dans la mesure où les athlètes sont répartis au sein de trois grandes catégories de handicap - physiques, visuels, psychiques. T20, C1, S14, GBL sont quelques exemples dans un océan de chiffres et des lettres moins complexe que ce que l'on peut croire. Il suffit de saisir le truc.
Les lettres correspondent au sport
Le seul élément réellement contre-intuitif de la classification en parasport vient de la barrière de la langue. La lettre correspond à la discipline EN ANGLAIS.
Exemples : ne cherchez pas la natation à N mais à S ( « swimming »), de même pour le Tir, « SH » (pour « shooting »). Pas de « A » pour , les épreuves se déroulent soit sur la piste en on y appose le « T » de Track, soit le « F » de Field pour tout ce qu'il se passe sur le terrain (comme les lancers).
Dans certains sports, les lettres peuvent aussi correspondre à une particularité.
Exemples : En badminton, l'épreuve « WH1 » fera référence à des athlètes en fauteuil roulant ( « wheelchair »). , on retrouve aussi des catégories liées au type de vélo utilisé. Ainsi les catégories « H1 » à « H5 » regroupent les coureurs en « handbike », ou vélo à main lors des épreuves sur route.
Et en natation, une deuxième lettre peut suivre le « S ». Celle-ci correspond à un type de nage: « B » pour la brasse ou « breaststroke », le « M » pour le multi-nages ou « medley ». A noter que la lettre « S » seule désigne aussi bien le crawl que le papillon et le dos.
Autre exemple difficile : Le paratriathlon (PT), l'une des disciplines les plus variées, est aussi l'une des plus difficiles à décoder.
PTS = Paratriathlon « Standing », pour les athlètes debout
PTWH = Paratriathlon « wheelchair » pour les athlètes en fauteuil roulant
PTVI = « Visual impairment » (handicap visuel)
Les chiffres plus durs à décoder
Aux Jeux paralympiques de , pas moins de 29 médailles d'or seront remises en para athlétisme pour la seule épreuve du 100m, femmes et hommes confondus. Pour distinguer les catégories tout en évitant un empilement exagéré de lettres, il fallait donc faire appel aux chiffres.
Le premier désigne six catégories : (1-6) de la déficience visuelle (1) à l'absence d'un membre (6) en passant par la déficience intellectuelle (2).
A ce premier chiffre y est accolé un deuxième, lié au degré du handicap. Plus le nombre est grand, plus le handicap est léger et inversement.
Exemple : la championne paralympique française du 400 m (2016) Nantenin Keita - malvoyante - concourt en catégorie T13 alors que son coéquipier Trésor Makunda - non-voyant et accompagné d'un guide - est en catégorie T11.
Exemple 2 : En natation, les catégories S1 à S10 (papillon, dos, crawl) correspondent à un handicap physique, S11 à S13 à un handicap visuel et S14 à un handicap intellectuel.
Des exceptions à assimiler
Enfin, certains des 22 sports paralympiques échappent . Pour certains c'est même carrément facile.
Exemple : Le Goalball, le Para-Judo et le Cécifoot sont réservés uniquement aux athlètes déficients visuels.
De son côté la para-haltérophilie regroupe plusieurs formes de handicaps tant que les athlètes peuvent utiliser leurs bras (épreuve de développé couché). Ils sont classés par catégorie de poids, tout comme en taekwondo. Quant aux sports collectifs comme le rugby-fauteuil, le volley-assis ou le basket-fauteuil, les équipes sont composées afin d'avoir un effectif équilibré avec des handicaps plus ou moins forts.
Certains sports enfin ont leurs termes spécifiques. On parlera de « grade » de 1 à 5 pour le para-équitation, de « CAT » A et B pour l'escrime-fauteuil, de « Quad » - tous membres touchés - ou « Open » - membres inférieurs - en tennis-fauteuil, et de catégorie « Open » et « W1 » en tir à l'arc, la deuxième regroupant les archers ayant un handicap plus lourd, nécessitant un fauteuil.