OM - PSG : « Une forme de détente s’est installée », pourquoi Paris a manqué l’opportunité d’une rouste historiqueSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Au stade Vélodrome,

Une démonstration collective de la part du ponctuée par face à dans un stade Vélodrome déconfit, pour le premier de la saison. Mais encore des ajustements individuels à trouver, à l’image des nouveaux ratés aligné en position de faux 9 par Luis Enrique, une première.

La soirée des joueurs du Paris Saint-Germain a été presque parfaite dimanche soir à Marseille avec une domination collective intense durant les 20 premières minutes de quoi totalement étouffer les joueurs de Roberto De Zerbi, et contre carrer les plans élaborés par l’entraîneur italien. Et surtout de tuer tout suspens avec le premier but de Joao Neves sous le maillot du PSG dès la 7e minute, bien aidé par le gardien marseillais, Gerónimo Rulli.

Le PSG « relève la tête » grâce aux cadeaux marseillais

Avant l’expulsion sévère d’Amine Harit, malgré la trace de ses crampons sur le torse de Marquinhos (20e), qui a finalement « tout changé, le match est devenu plus fermé et compliqué pour notre adversaire », selon Luis Enrique. Ce qui n’a pas empêché le PSG de rapidement enfoncer le clou, avec un CSC de Balerdi quelques minutes plus tard (29e), avant le troisième et dernier but du PSG, grâce à Bradley Barcola juste avant la mi-temps (40e).

Trop facile pour les Parisiens qui avaient déjà plié le match tout en humiliant les supporteurs marseillais, dont quelques dizaines quittaient le Vélodrome à peine la pause sifflée. « Nous étions venus pour relever la tête et nous avons fait le job », a sobrement savouré Warren Zaïre Emery, revanchard après la contre-performance face au PSV (1-1), en Ligue des champions cette semaine.

Et pour redresser encore un peu plus la tête, on imaginait le PSG enfoncer le clou au retour des vestiaires, avec dans un coin de la tête le record de la victoire avec le plus gros écart [1-5 en 2017], face à des Marseillais complètement paumés.

Dembélé et le retour de l’inefficacité

Mais l’efficacité s’est un peu enrayée, comme n’a pas pu que le constater qu’après coup, Luis Enrique : « Une forme de détente s’est installée même si l’équipe à continuer de bien travailler et on a eu quatre ou cinq occasions qu’on n’a pas marquées ».

Comment ne pas, une nouvelle fois, prendre Ousmane Dembélé comme symbole de ces difficultés ? Réaxé dans une position de faux numéro 9 parce qu’il « sait interpréter les espaces » et a la capacité d’en « trouver à l’intérieur » pour « générer de la supériorité » et « attaquer en profondeur », selon son entraîneur, le 10 parisien a remué, mais sans jamais marquer. A l’image de son incroyable raté, lorsqu’il a réussi l’exploit de reprendre le ballon du talon en ouvrant son plat du pied alors qu’il était seul au point de penalty (55e). Et c’est loin d’être la seule qu’il a vendangée.

Mais difficile de trop l’accabler, ses homologues sur le front de l’attaque, ont aussi beaucoup raté, Barcola compris. Fabian Ruiz, qui venait d’entrer, a même imité Dembélé sur un quasi copié collé quelques minutes plus tard (79e). Et Asensio n’a jamais réussi à trouver la faille chez Gerónimo Rulli (86e). Pas plus que Kolo Muani, normal puisqu’il n’a pas joué la moindre seconde.

Enrique veut tout améliorer

Mais l’essentiel était assuré pour Luis Enrique, « le bilan de la soirée est positif, gagner un classique avec cette forme autorité c’est important », mais tant pis la confiance et l’efficacité. Ces trop nombreux loupés en seconde période sont venus rappeler les récents manques du PSG et l’entraîneur espagnol en veut plus : « L’attaque et la défense peuvent être améliorées, on peut faire des meilleurs passes, lutter plus, courir plus et marquer plus. » Son capitaine, Marquinhos aussi, tant on l’a vu pousser ses coéquipiers à continuer à attaquer en seconde période.

Parce que « la Ligue des champions est plus difficile que la Ligue 1, c’est basique, et il n’y a aucun problème avec cette réalité », a reconnu Luis Enrique. Et avec seulement 8 tirs cadrés sur 19 tentés malgré un OM complètement acculé, le manque d’efficacité pourrait rapidement revenir sur le devant de l’actualité au PSG. Encore plus face à des équipes qui ont l’habitude de ce genre de rendez-vous, ce qui était encore loin d’être le cas de leurs adversaires de dimanche soir.

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