OM-PSG : Roberto De Zerbi charge ses joueurs plutôt que Letexier après la claque face aux parisiensSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Au stade Vélodrome,

L’entraîneur de Roberto De Zerbi, aurait pu s’énerver contre l’arbitrage, il a préféré charger ses joueurs. Comme lors de (trop) nombreux matchs de depuis le début de saison, l’OM a encore été pénalisé par une décision arbitrale sévère dimanche soir lors de la par le (3-0) dans son stade Vélodrome. Avec l’expulsion très rapide d’Amine Harit (20e).

L’arbitre de la rencontre, François Letexier, a n’a pas hésité une seconde à adresser le rouge au Franco-marocain après avoir vu la trace de ses crampons sur le torse de Marquinhos. Le numéro 8 de l’OM venait pourtant de tenter de contrôler le ballon de façon aérienne, sans jamais voir le défenseur du PSG débouler à toute vitesse sur lui, et encore mois vouloir le toucher. Et jamais le VAR n’a jugé bon d’appeler monsieur Letexier pour revoir les images, alors qu’un jaune semblait plus adéquat.

« Harit met en danger l’intégrité physique de son adversaire »

Sa décision est très rapidement apparue comme beaucoup trop drastique pour la majorité de la tribune de presse, comme pour l’ensemble des suiveurs de la Ligue 1 sur les réseaux sociaux. Mais François Letexier a persisté et signer après le match, en se justifiant auprès du diffuseur DAZN :

« « Je vois Amine Harit arriver avec la jambe tendue en direction du torse de son adversaire. Dès le départ, j’ai le sentiment que ce geste-là met en danger l’intégrité physique de son adversaire. Ensuite, je prends le temps de la réflexion et très rapidement Marquinhos enlève son tee-shirt et je vois la trace des crampons au niveau de son sternum. Ce sont ces deux éléments-là qui me décident à exclure monsieur Harit. » »

Forcément interrogé à ce sujet en conférence de presse, Roberto De Zerbi, a d’abord estimé que « si l’arbitre a expulsé Harit parce qu’il a vu les traces de crampons sur les côtes, c’est insensé. Si deux joueurs se mettent se heurtent la tête qu’un s’ouvre le crâne et l’autre est exclu, alors ce n’est pas ça le foot ». Tout en ne voulant « pas en dire plus », pour éviter d’être « sanctionné ».

« On ne peut pas jouer sans courage de personnalité »

Surtout parce que le nouvel entraîneur de l’OM a préféré fustiger le début de match de ses joueurs, ce qui a encore plus sauté aux yeux que la sévérité du carton. « Vous avez raison, on a manqué de courage et de personnalité jusqu’à l’expulsion. J’en suis désolé parce que ce n’est pas le match qu’on avait en tête. C’est un problème, parce qu’on peut perdre mais quand on porte le maillot de l’OM on ne peut pas jouer sans courage de personnalité », a regretté l’italien, le visage marqué.

C’est la première fois que Roberto De Zerbi pointe aussi clairement le manque de personnalité de ces joueurs, ce que son milieu de terrain, Pierre-Emile Höjbjerg, en dessous dimanche soir comme l’ensemble de ses coéquipiers, a également reconnu en zone mixte. « Nous n’avons pas bien attaqué du tout le début du match, c’est à nous de prendre nos responsabilités et de se remettre en question. Heureusement l’entraîneur sait analyser les choses et les joueurs ont une bonne mentalité », a-t-il assuré.

La boulette de Rulli, en repoussant un centre de Nuno Mendes dans les pieds de Joao Neves pour lui offrir son premier but sous le maillot du PSG (7e) a très vite fait douter les Marseillais. Encore davantage l’incompréhension avec son homologue argentin, quand Balerdi a remisé un nouveau centre parisien dans le but de Rulli alors que le gardien marseillais s’avançait au contraire sur la trajectoire du ballon (29e) et qu’il n’y avait aucun danger derrière.

Un tacle pour son attaquant vedette

Roberto De Zerbi a confirmé la nécessité « d’une analyse lucide de l’entame de match », tout en réaffirmant ses préceptes : « Je ne veux pas jouer avec la peur, sans chercher le ballon, ça ne me plaît pas. Que ce soit à Brighton, à Sassuolo [ses précédents clubs], partout c’est pareil il ne faut pas avoir peur de perdre mais avoir peur de ne pas jouer », a-t-il insisté.

Il n’a d’ailleurs pas hésité à viser son joueur vedette, Mason Greenwood qu’il a remplacé dès la mi-temps. « Je n’ai pas aimé la façon dont il a joué, il était dans une mauvaise journée, l’a-t-il piqué. Il nous a offert pas mal de buts, de points, mais encore une fois à l’OM pour lutter pour le championnat et les objectifs, il faut pousser tous les matchs. Ce n’est pas possible de faire une bonne performance en marquant deux buts, et ensuite avoir un passage à vide. Mason est un bon joueur, un bon gars, j’attendais plus mais pas que de lui ».

Roberto De Zerbi hausse significativement le ton après cette grosse déception, histoire de donner le tempo de ses ambitions à ses joueurs qu’il n’hésite plus à piquer. Parce qu’à Marseille, les semaines sont longues sans Coupe d’Europe et les défaites comme celle contre le PSG d’autant plus difficile à digérer. Demandez aux supporteurs qui ont quitté le Vélodrome après le 3e but à la 40e minute.

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