Stade Brestois : « Certains joueurs te disent ''ça m’intéresse pas'' »… A Brest, pas d’effet Ligue des championsSportuneBébés et MamansMinutes Maison
La vraie vie, c’est pas . Il ne suffit pas de prendre une petite équipe et se qualifier en pour s’ouvrir les portes du paradis. Regardez au Stade Brestois. L’équipe frisson et 3e de Ligue 1 la saison passée a beau avoir gratté les 18,3 millions d’euros relatifs à la qualif' en C1, elle n’en voit pas son quotidien bouleversé. Pas de recrue star ni de changement radical de projet.
Le début de la nouvelle mouture se dessine dans la douleur en championnat (deux défaites). Pas un drame national, surtout contre des adversaires aussi forts que et Lens. Et puis, rappelle Eric Roy, « quand il y a des nouveaux joueurs, il y a une nouvelle dynamique à enclencher. Pour l’instant, elle est difficile à lancer. »
Le Stade Brestois victime de son succès
Le club breton n’a pas changé de paradigme, sauf aux yeux de ses interlocuteurs. Ces derniers en attendent désormais plus du SB29 à la table des négociations. Idée résumée par le directeur sportif Grégory Lorenzi dans : « on est victime de notre succès, parce qu’on fait la Ligue des champions, mais on n’a pas les moyens d’un club de Ligue des champions. » Le rêve maudit avant même d’avoir pu commencer.
« « Certains joueurs, ou leur entourage, te disent : "C’est gentil d’avoir pensé à moi, mais ça ne m’intéresse pas", poursuit le dirigeant. Certains ne te répondent même pas ou alors te disent : "C’est quoi le salaire ?". Cette année, on peut peut-être donner 100.000 (euros), mais la saison prochaine, ce ne sera plus le cas. Sinon, à ce rythme-là, ce n’est pas dans trois ans, mais dans deux ans qu’on mettra la clé sous la porte. » »
Amavi, Ajorque et Faivre en renforts malins
D’autant plus que Brest a d’autres problèmes à régler. Le club breton a perdu tout espoir de jouer la C1 à domicile et aurait jeté son dévolu sur le stade du Roudourou, qui nécessitera tout de même une petite remise à niveau aux frais du SB29.
Autant de facteurs qui expliquent un mercato discret : Jordan Amavi est arrivé libre, tandis que Ludovic Ajorque et Romain Faivre sont arrivés en prêt. Mieux que rien, mais pas suffisant pour jouer sur deux tableaux. Lorenzi a une poignée de jours pour faire des miracles.