US Open : « Il faisait 4000 degrés, c’était extrême », les joueurs au bord du malaise à cause de la chaleurSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Cagnard de fin d’été + humidité à 1000 % sur New York, c’est le cocktail honni de tous les joueurs engagés à l’US Open un peu près tous les ans à un moment donné du tournoi. Cette année, il n’a pas fallu attendre longtemps. Dés mercredi, les conditions se sont révélées insoutenables pour ceux et celles amenées à rentrer sur le court avant 6h du soir, et parmi eux, qui ont fini leur match au bord de l’agonie.
Celui qui en parle le mieux ? Arthur Rinderknech, interrogé par nos confrères de l’Equipe contre Rublev en cinq sets et 4h de jeu : « J’avais une poche de glace dans le bac à glaçons à côté, une serviette glacée aussi que je mettais autour du cou à chaque changement de côté. Pendant la pause après le 3e set, Je suis allé me mettre dix minutes dans le vestiaire avec le souffleur dans la tête, les jambes en l’air, les yeux fermés en essayant de respirer. J’ai bu, je pense, 15 bouteilles de 1 litre, donc j’ai dû boire 15 litres ! J’ai changé 12 ou 13 fois de tee shirt à cause de l’humidité. J’ai mangé tout ce que je pouvais mais c’est tellement dur de manger quand il fait si chaud… C’était extrême ».
Des conditions apocalyptiques par les joueurs, mais qui ne semblent inquiéter personne du côté de l’organisation, un peu comme à Melbourne, quand la chaleur plus sèche de l’été australien frappe les cerveaux en janvier. « J’attends le jour où il va y avoir un accident. On est tous des chiens de la casse sur le court, pas un joueur ne lâche quoi que ce soit, on ne réfléchit pas, on fonce, il fait 4 000 degrés et c’est dangereux ».